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Son identité

L’identité, une question de sécurité !

 

L’idéal serait que lorsqu’on interroge un enfant verbalement sur son identité, il puisse nous répondre, quelque soit la formulation de la question, quelque soit son âge et quelque soit le moment.
Cependant, en fonction de l’enfant, cette compétence sera plus ou moins (ou pas!) possible à acquérir.

En dehors de la maison, dans un autre quartier que votre habitation ou encore, en vacances ou en parc d’attraction, il peut être utile que les les infos soient accessibles.
Voici quelques idées en vrac testées auprès des familles :

  • –> non verbaux / petits : les informations peuvent être données via d’autres médias :
    • un élastique à cheveux sur lequel on place une étiquette plastifiée avec les infos essentielles (pour les filles) : ca fonctionne même dans la piscine si vous laissez un débord de plastification et la jeune ne sera pas tentée de l’arracher car elle ne le voit pas.
    • un GPS qui est relié au téléphone : attention cependant car il faut que le lieu ait du réseau … Ce dispositif coute une 30aine d’euros et permet de définir des zones autorisées à certains horaires, des zones strictement interdites, etc,  et les téléphones choisis sonnent dès que le GPS (donc l’enfant) entre dans ces zones dangereuses. Le GPS permet de situer assez précisément l’enfant sur une carte sur votre téléphone portable. Pour les enfants avec un handicap important qui ont tendance à fuguer, cela peut éviter des frayeurs …
    • un bras et un stylo bic : on écrit à l’intérieur de l’avant-bras de l’enfant le prénom et son numéro quand on est en zone avec beaucoup de personnes : l’information sera accessible facilement pour les gens si l’enfant s’aventure un peu trop loin.
  • –> verbaux /plus grands : la compétence intraverbale de répondre à la question de l’identité devra être enseignée et maintenue. Il faudra penser à l’enseigner avec différentes questions (qui sont très différentes pour l’enfant même si à nous elles nous paraissent similaires) :
    • « comment tu t’appelles? »
    • « c’est quoi ton prénom? »
    • « tu t’appelles comment? » , etc.

Ci-après, voici des propositions pour travailler autour du prénom et de l’identité.

 

Reconnaître visuellement son prénom parmi plusieurs propositions :

Voici un exemple : page très épurée, en haut le prénom de l’enfant puis des propositions plus ou moins ressemblantes en fonction du niveau de l’élève. Il doit entourer son prénom :

Plus les prénoms seront proches visuellement, plus il sera compliqué de retrouver son prénom!
Pensez à augmenter la difficulté en choisissant des prénoms qui commencent par la même lettre ou qui ont la même taille.

 

Ecrire sur son identité

Enseignement de l’écriture de son prénom avec des lettres majuscules à coller : exemple en 7 étapes et 22 pages avec le prénom Chloé.

Quelques explications :
Les étapes sont progressives en difficulté : tout d’abord en terme à terme (bien aligné, à mettre en face de la case, c’est « facile »).
Si vous faites comme moi en 22 pages, inutile de faire un support plastifié, sauf si vous observez une étape qui bloque.

Si votre enfant ne sait pas, il faut le guider physiquement NE PAS NOMMER les lettres, là, on est dans l’appariement visuel, si l’enfant connait ses lettres et les verbalise, tant mieux, mais sinon, on lui apprendra à une autre occasion (et, en fonction de l’enfant, on enseignera avec les sons et PAS le nom des lettres).

Il faut l’obliger à coller les lettres de gauche à droite : il faut que l’enfant regarde d’abord la cible et pas qu’il pioche d’abord une lettre et cherche ensuite où la mettre.
Beaucoup d’enfants font cela et il est peu probable que l’enfant tombe sur la lettre de son prénom dont il a besoin en piochant aléatoirement dans le paquet de lettres. Si l’enfant prend une lettre tout de suite, enlevez-les, pointez la lettre de son prénom nécessaire de gauche à droite et donnez-lui l’opportunité de prendre cette lettre là après qu’il ait regardé.
Je le précise car je vois ce problème dans la plupart des supervisions : des appariements visuels qui bloquent, par exemple pour une reproduction d’un modèle de légo : l’enfant prend au hasard une piece puis essaie de placer sa pioche alors qu’il faut qu’il regarde le modèle, PUIS, qu’il aille prendre la bonne.

Si votre élève s’appelle Chloé, voici le PDF : (pour les autres, bon courage !  ;-P)

 

Ecrire son prénom en bandelette avec espace de 1,5cm de haut. Parfait pour mettre dans une série d’exo de routine, une BàE.

 

Idem, mais en 1 cm de haut :

 

Ici, une fiche d’identité. Dans les rectangles en bas, j’écris les informations sur l’enfant et ce dernier peut les coller aux bons endroits. Pour la télécharger c’est ici.
Je vous le mets ci-après pour vous inspirer voire pour l’imprimer si votre enfant est scripteur ou si vous voulez écrire les infos à la main et que l’enfant les colle ensuite aux bons endroits. L’idéal étant de retaper le document à l’ordinateur.
Si vous rédigez un document à l’ordinateur, pensez à faire varier les places des intitulés pour que l’enfant n’apprenne pas bêtement une suite mais qu’il apprenne bien à renseigner selon l’intitulé.

       

Sur le PDF suivant, il est question de discriminer les questions-types autour du prénom et de l’âge (assimiler que Je m’appelle = je me prénomme = …).
La colonne à droite est à remplir par l’intervenant, l’élève reliera la bonne formulation à la bonne réponse :

 

 

 

En poussant un peu plus loin l’idée d’identité

Le lieu d’habitation, à venir : (https://www.autismenjeux.fr/geographie-et-lieux-cest-ou/)

La naissance : (à venir)

Le nom de famille, à venir (https://www.autismenjeux.fr/la-famille-et-les-amis/)

 

Les prénoms des autres

Les prénoms de fille ou prénoms de garçons ?

Je me suis aperçue grâce à un enfant qu’il n’est pas évident de genrer un prénom. Lorsque l’enfant connaît quelqu’un qui porte ce prénom, en général, c’est bon mais quand c’est un prénom inconnu, c’est finalement très arbitraire de l’attribuer à un sexe ou l’autre.
Pour la reprise anaphorique de pronom, par exemple, le fait de ne pas pouvoir genrer le prénom va complexifier la compréhension d’un texte.
Exemple : « Marie …blablabla ….. et Pierre, ….blablabla …. lorsqu’elle blablabla …. » —>  qui est « elle »?

Voici donc un exercice autour de cette question, le mieux est encore d’utiliser des prénoms susceptibles d’être rencontrés dans l’environnement de l’enfant (sa classe, son institution, etc, …)

 

L’identité des autres : le prénom, la date de naissance, l’adresse, …

 

Ici, vous trouverez un PDF adapté à la boîte à compter de chez Nathan :
Il s’agit de trier visuellement un prénom, d’un nom, d’un numéro de téléphone, d’une adresse, d’une profession, …  On commence avec quelques notions et on augmente selon les possibilité de l’enfant.

 

 

Ici, un PDF avec plusieurs exercices autour de l’identité. L’objectif est de reconnaître les « formats » de réponse.

 

Pour obtenir plus d’articles autour de cette question, pensez à taper les mots clefs dans le moteur de recherche (« identité » par exemple)

2 commentaires sur « Son identité »

  1. Bonjour, je suis accro à vos pdf et idées d’activité ! Merci de cette grande générosité. Malheureusement, on ne peut pas téléchager la « fiche d’identité » ni « l’identité des autres »… Serait-il possible de les ajouter ? Merci par avance 😀

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