Publié dans Adaptations et critiques de jeux

Kang-a-roo

Jeu de chez Piatnik, il est accessible aux enfants à partir du moment où il peuvent associer la couleur d’une carte et celle d’un objet et qu’ils maîtrisent les rudiments des règles inerrantes à un jeu à plusieurs (tours de rôle notamment).

On place les 11 kangourous au milieu de la table. Chacun a et doit garder 5 cartes en main tout le long de la partie, et le reste va dans une pile de pioche. On joue une carte et on prend le kangourou correspondant de la même couleur et si il est déjà pris, on peut le prendre à l’adversaire. Celui qui a le plus de kangourous gagne la partie.
Voilà, simple et efficace.

Si on veut complexifier le jeu, il y a une toute petite subtilité (facultative éventuellement, donc, pour les plus en difficulté) :
lorsqu’on se fait voler un kangourou que l’on possède, on peut le sauver si on a la carte de la bonne couleur, et l’adversaire peut la revoler si il en a une deuxième et ainsi de suite ! De toutes façons, comme nous n’avons que 5 cartes en main, ça ne dure pas des heures.
J’aime bien introduire cette partie de règle car elle est quand même simple et prépare aux futurs jeux (comme dans le jeu Piou-piou de Djeco) où cette règle de défendre une carte existe également, mais de façon légèrement plus complexe.

 

Du verbal : de la demande au déterminant possessif

De plus, elle permet de travailler le verbal avec les enfants peu verbaux : « c’est pour moi », ou « mais rends-moi mon kangougou rhhoooo », « non, c’est pour moi », etc, … ça les fait bien rire et en général, ça engendre de l’échange verbal!

De plus, ce jeu me sert de support pour travailler le « mon / mes » et « ton/tes ». Pour me voler un kangourou, l’enfant doit me faire une demande correcte : « donne-moi TON kangourou » ou « je veux TON kangourou » pour pouvoir le récupérer! « ok, tiens, je te donne MON kangourou »

Ce jeu Kang-a-roo fait partie des quelques jeux que je connais qui ne demandent ni d’être verbal, ni d’être lecteur, ni d’être dénombreur !
Dans le même genre, il y a le ballon des couleurs » (Oxybul) ou encore « la chenille multicolore » de chez Haba.

 

Et voilà !
On le trouve pas mal sur le marché de l’occasion …

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