Publié dans Calcul, Maths

Additions et soustractions :

Souvent, des parents ou intervenants me demandent comment travailler les problèmes de mathématiques avec un enfant avec handicap. Voici quelques pistes …

S’entrainer à mettre en plus et en moins et les conséquences que ça engendre.

On va utiliser les termes les plus courants : « ajoute / retire / mets / enlève / « plus » / « moins » et ensuite on augmentera (éventuellement) le vocabulaire avec des termes plus rares et spécifiques.
Manipuler les quantités avec des objets se fait assez bien car il n’y a pas d’abstraction, souvent, en répétant et en procédant méthodiquement, les élèves avec autisme comprennent rapidement, même si ces enfants présentent des difficultés cognitives importantes.

Tout d’abord, d’un point de vu organisationnel, il faut être vigilant quant à l’espace de travail. Il  faudra délimiter un endroit bien visible qui sera notre référentiel (quitte à poser un papier de couleur sur la table, par exemple) et une « pioche » dans laquelle on plongera la main et dont on ne voit pas la quantité/l’intérieur. Cette configuration est importante car elle permet à l’enfant de bien discriminer l’endroit qui nous intéresse de celui qui sert de « banque » et qu’il n’ait pas dans son champs de vision autre chose qui pourrait le distraire ou l’embrouiller (comme se dire qu’il faut qu’il compare les deux collections, par exemple).

Voici une proposition de progression :

 

 

D’abord sans les quantités, avec des objets uniques


L’objectif ici est d’enseigner ou de s’assurer de la bonne compréhension des termes tels que : « ajoute », « enlève »,  « retire », « mets »,  …  Il faudra donc les prononcer aléatoirement (alternances fixes ou non) et guider en sans erreur pour les enseigner.
De plus, cela va travailler la flexibilité mentale du changement de consigne ( le fait d’ajouter ou de retirer).
Et enfin, cette étape nous permettra de nous assurer que l’enfant mette bien le référentiel au bon endroit (sur le papier de couleur par exemple) versus une boite où il y aurait tous les éléments mêlés en vrac.
Exemple : « ajoute les fleurs, ajoute le skate, retire les fleurs, ajoute un vélo, ajoute une chaise, … »
Si on veut commencer à introduire les signes, on peut présenter à l’enfant le « + » quand il reprend une chose » et le « – » quand il en enlève de la zone de travail.

Exemple ci-dessus : des accessoires Playmo où je dis : "ajoute un bonhomme", "retire un chapeau", ... comme peu sont en plusieurs exemplaires,  cet exercice est facilité mais l'enfant comprend déjà que c'est une histoire de "déplacements" pour mettre encore ou en enlever  ...
Exemple ci-dessus : des accessoires Playmo où je dis : « ajoute un bonhomme », « retire un chapeau », … comme peu sont en plusieurs exemplaires, cet exercice est facilité mais l’enfant comprend déjà que c’est une histoire de « déplacements » pour mettre encore ou en enlever …


        

Exemple ci-dessus, encore des accessoires Playmo mais en plusieurs exemplaires. Je reste à 1 exemplaire de chaque chose mais il n'y a plus de guidance environnementale!! Si je dis "ajoute un ordinateur", comme il y a des ordinateurs sur le plateau ET AUSSI des ordinateurs dans la réserve, il faut que l'enfant écoute bien mon verbe!
Exemple ci-dessus, encore des accessoires Playmo mais en plusieurs exemplaires. Je reste à 1 exemplaire de chaque chose mais il n’y a plus de guidance environnementale!! Si je dis « ajoute un ordinateur », comme il y a des ordinateurs sur le plateau ET AUSSI des ordinateurs dans la réserve, il faut que l’enfant écoute bien mon verbe!

 

Avec des petites quantités

Puis, des quantités, sur un même objet qu’on a en grande quantités (jetons de même couleurs, graines, marrons, objets Playmobil, … : ajoute une assiette, ajoute 2 assiettes, retire 3 assiettes, ajoute 5 assiettes, ajoute 1 assiette, retire 2, ….  comme sur la photo au dessus avec des jetons verts et un pochon dans lequel se trouve la réserve non dénombrable.
Encore une fois, on peut, si on veut, soutenir le langage oral par les signes « + » quand il reprend et  « – » quand il enlève de la zone de travail.

Exemple ci-dessus, avec des personnages playmobils : on voit qu'ils sont tres nombreux dans la caisse et que c'est l'espace plateau squi nous interesse. Je verbalise : "ajoute deux bonhommes" et je guide l'enfant pour qu'il prenne un lot de deux dans la boite et les mette sur le plateau (et non qu'il me les mette un par un!!). Et j'alterne : "mets 4 playmobils", "ajoute 2", "retire 1", "retire 2", "remets 3", ... et en veillant à ce que l'enfant ne regarde que le plateau (et non le tas dans la boite).
Exemple ci-dessus, avec des personnages Playmobil : on voit qu’ils sont très nombreux dans la caisse et que c’est l’espace plateau qui nous intéresse. Je verbalise : « ajoute deux bonhommes » et je guide l’enfant pour qu’il prenne un lot de deux dans la boite et les mette sur le plateau (et non qu’il me les mette un par un!!). Et j’alterne : « mets 4 Playmobil », « ajoute 2 », « retire 1 », « retire 2 », « remets 3 », … et en veillant à ce que l’enfant ne regarde que le plateau (et non le tas dans la boite).

 

Début de l’introduction des signes : on remet des marrons ou on en enlève?

Le but dans un 1er temps n’est pas de trouver un résultat, c’est de comprendre la démarche d’ajouter et d’enlever. 
Afin de mieux comprendre les histoires de comparaison et de l’arrivée du signe égal, je vous conseille d’aller par ici, article qui explique que l’enfant doit comprendre avant tout que les deux termes « reviennent au même » et pas qu’il faut absolument rechercher un resultat.

Ces bandes d’exercices sont faites pour être utilisées avec des vrais marrons.

  • Dénombrements simples : il s’agit tout simplement de mettre dans le panier la quantité de marrons indiquée sur l’étiquette.

  • Comprendre « ajouter » VS « retirer » : il va s’agir de comprendre à quoi correspondent les signes +/- en leur associant une action par rapport à une zone définie, en l’occurrence, ici, le panier. On commence par les marrons présentés un par un (page 3 du PDF), puis on utilise ceux en groupes de 2 ou 3 marrons (page 4 du PDF).

 

  • Opérations chiffrées : ceci est la dernière étape où l’enfant va pouvoir accéder à une écriture chiffrée. Il faut qu’il ait acquis les deux étapes précédentes, sans quoi il n’y parviendra pas.
Tout début de l'écriture chiffrée : on a une quantité et on va la modifier en faisant "+2 marrons"
Tout début de l’écriture chiffrée : on a une quantité et on va la modifier en faisant « +2 marrons »

 

Avec des petites quantités et les signes opératoires, avec les Pingouins

Pour ceux qui ont les pingouins de chez Learning Ressources (ceux qui n’ont pas peuvent trouver les pingouins à imprimer ici), voici un support pour travailler l’initiation au calcul.

En utilisant les fameuses banquises, l’enfant pourra se représenter la quantité sur une base 10 : ce n’est pas l’objectif de base mais c’est un petit plus sympathique.

L’enfant pourra mettre les quantités de pingouins nécessaires en ajoutant.
Souvent quand dans une addition le premier terme est plus petit que le second, par exemple : « 2 + 5 » l’enfant va mettre 2 pingouins puis 3 pingouins car il en mettra 5 en tout, l’enfant complète en quelque sorte. Le fait de changer de couleurs permettra aux enfants de comprendre qu’il ne faut pas compléter la première quantité mais bien ajouter encore une quantité entière. 

Puis, il pourra comprendre qu’on peut ajouter plus que 2 termes : comme ci-dessous, on peut continuer à mettre des quantités, en faisant donc des additions à 3 termes ou à 4 termes.

       

Ici, on a pris une quantité de pingouins, je lui mets un « +pingouin », il en ajoute 1, un autre « + pingouin », il en ajoute un, un autre « + pingouin », il en ajoute un, puis, un « – pingouin » et il doit en retirer un du plateau, etc, … Alors forcément, on voit bien là la nécessité de la flexibilité mentale de pouvoir faire plusieurs fois de suite la même action et d’un coup, hop, de changer en faisant l’action inverse. Si l’enfant n’est pas flexible, cette étape risque de poser problème.
En général, à ce stade, l’enfant comprend bien et aime bien  : il trouve ça rigolo ! 

 

Puis, on va découvrir petit à petit une addition/soustraction afin que l’enfant ne grille pas des étapes : 5 …. ah, on en met cinq pingouins, puis « + » ahh , il va falloir ajouter des pingouins …. « 2 » ah, c’est deux qu’il faut ajouter.
On fera pareil avec les soustraction ; on met d’bord la quantité, puis le signe « – » ahhhhhhhhh attention, il faut en enlever!, « 2 » ahh il faut en enlever 2. 

L’enfant comprendra qu’il faut prendre les informations petit à petit et bien regarder chaque terme, comme sur les photos ci-dessous où je fais glisser le cache vers la droite :

 

En fin de document, vous pourrez trouver un petit support d’équivalence afin que l’enfant comprenne la fonction du  » =  » qui veut dire que « c’est pareil ». c’est un signe que j’utilise très tôt avec les enfants car ils le comprennent rapidement. Alors même lorsqu’on n’est pas dans le calcul, quand un enfant doit apparier des identiques, on peut très tôt introduire un « gros égal » au milieu des deux images pour lui signifier que à gauche et à droite, il y a la même chose (par exemple la photo d’un éléphant et la photo d’un éléphant » de chaque coté du égal)

Comparaison de quantités avec les égalités
Comparaison de quantités avec les égalités

 

Avec des petites quantités et les signes opératoires, cette fois avec des jetons de deux couleurs

Voici un autre PDF pour travailler le début du calcul, comme ci-dessus avec les marrons mais légèrement plus complexe, avec les signes + et -.

On présente une carte à l’enfant et on lui fait mettre les jetons sur la table pour reproduire l’opération. Dans le PDF il n’y a que deux types d’opérations : des additions et des soustractions et uniquement avec 2 termes.

Il va être important de s’assurer que l’enfant prenne les jetons en « 2 actions » et non en une seule fois.
Par exemple, dans la configuration suivante, l’enfant serait tenté de prendre trois jetons d’un coup : effectivement, c’est juste. Mais il faudra l’empêcher et le guider pour qu’il mette 1 jeton, puis lire « plus » et là, il peut en reprendre.
Cette démarche est importante car quand il y aura la soustraction, comme dans l’image ci-dessous, l’enfant serait tenté de poser 4 jetons (car il les voit!) et on le guidera de la même façon : il prend 3 jetons, puis on lit « moins » et là, on doit en enlever !! 

 

 

Pour cette raison, je préfère travailler avec les pions tous de la même couleur. Cela permet de bien se centrer sur le signe.

Cependant, certains élèves ne comprennent pas le fait d’additionner, de mettre en plus, et ont tendance à la complétion.
Par exemple, quand on leur présente la configuration de l’addition ci-dessus (1 jetons + 2 jetons) ils vont mettre 1 jeton puis un second et c’est tout. Car en fait ils complètent, comme si il était question de compléter ce qui est avant le « + » pour obtenir ce qui est après le « + ».  Pour cet enfant qui avait tendance à la complétion et non à l’addition, je lui ai proposé ces additions avec 2 couleurs de jetons : des bleus et des verts. Donc, vous pouvez utiliser les deux couleurs de jetons pour éviter cet écueil, puis, une fois ok, utiliser uniquement les jetons verts.

 

Introduction de la lecture en écriture chiffrée

Dans le PDF, vous trouverez les bandelettes avec des écritures chiffrées qui correspondent aux opérations représentées en bandelette avec jetons. 
J’utilise les jetons du matériel « ten- frame trays » de chez Learning Ressources : je l’avais présenté si ca vous intéresse. Mais vous pouvez utiliser n’importe quel jeton de couleurs.


Ces bandes à opérations chiffrées pourront servir à:
– être associées avec les bandes déjà constituées d’opérations représentées en bandelette avec jetons
– faire faire à l’enfant l’opération avec des jetons « libres »
– faire trier en deux tas les opérations avec + (nommées « additions ») et celles avec des « – » (nommées « soustractions ») pour ensuite apprendre leurs noms respectifs.
– plus tard, à calculer pour obtenir le résultat !  😉 j’ai délibérément omis le signe « = » afin de ne pas embrouiller et de ne pas être tenté de s’intéresser au résultat.

 

Comprendre les situations additives et soustractives dans des problèmes


Cependant, les « problèmes » de mathématiques demandent, quant à eux, de comprendre bien la situation et souvent le premier grand écueil des problèmes de mathématiques avec les enfants autistes est la compréhension :

  • la (mé)connaissance du vocabulaire et ce que qu’il implique :

Par exemple, il faut comprendre que quand on « achète », on a en plus, quand on « vend » on a en moins, que quand on « mange » on a en moins, que quand quelque chose « tombe » on l’a en moins, que quand on « gagne » on a en plus mais quand on « donne » on a en moins, … pffff  et tous les mots tels que : rends, perds, enlève, reçois, économise, trouve, diminue, réduis, rallonge, augmente, « en tout », « la différence », « il reste »,  etc !  

  • bien situer le locus : 

Il faut que l’enfant se situe bien à la place de quelque chose ou quelqu’un : par exemple, quand Lisa donne 2 billes à Julien, Lisa a 2 billes de moins mais si on s’intéresse au cas de Julien, il en a 2 en plus !!  Cela rejoint notre histoire de papier coloré mais en beaucoup plus complexe et en abstraction. 

  • comprendre le type de problème :

Dans un problème mathématique, il faudra parfois composer un nouvel état (c’est le plus facile), ou rechercher ses parties, mais aussi retrouver un état initial ou final ou la transformation en question, il faudra comparer des états et inférer ce qu’il s’est passé pour savoir quelle opération faire. Bref, il faut bien comprendre ce que l’on doit chercher pour répondre correctement. 

 

Une maman a crée un document pour son enfant et m’a permis de le partager ici. Il s’agit de « situations de problèmes à jouer » : les structures de phrases sont très épurées, les verbes sélectionnés de même que les items à compter. Vous aurez besoin de quelques legos, quelques animaux et voitures en plastique et d’un papier crayon gomme.
Il va s’agir ici uniquement de percevoir si en situation finale on en aura plus ou en on aura moins : il faut comprendre le « avant »/ »après », comprendre le « plus » VS « moins » MAIS AUSSI pouvoir comparer deux états successifs (au lieu de 2 états perçus ensemble comme on le travaille souvent avec deux collections perceptibles en même temps).

problemes_a_jouer_plus_moins-AEJ

J’utilise depuis longtemps un support proposé par « un tour en Ulis » : il s’agit de cartes où sont représentées des situations qu’il faut comprendre pour comparer un état initial à un état final. Vous allez voir que déjà, on a des surprises même avec les enfants qu’on pense bien armés.

Plus ou moins

Ensuite, je reprends les problèmes de la maman citée ci-dessus qui a refait les mêmes cartes que précédemment mais en introduisant les quantités :

problemes_a_jouer- avec résultats – AEJ

 

Je ferai certainement plus tard un article sur la suite  … il va s’agir d’aller plus loin dans les situations de problèmes, notamment en faisant varier l’objet de la recherche : état initial? état de transfo? état final? comparaison?


Deux supports pédagogiques me semblent vraiment chouettes à ce sujet et j’en parlerai plus tard :
1) Premier pas en problème
2) 100% problèmes
Tous les deux de chez l’Oiseau Magique, ils sont assez chers à l’achat mais sont bien résistants et très appréciés des enfants.

Publié dans Boîte d'enchainements, Calcul, Maths

La calculatrice

Un outil avant tout qui motive les jeunes … et qui permet à l’enfant de savoir de façon expérimentale ce à quoi sert une calculatrice plutôt que de passer par le langage verbal avec une explication souvent incompréhensible du type : « ça sert à calculer ».

En général, j’utilise une calculatrice hors téléphone : on en trouve partout (2€ chez Action). Par la suite, on pourra montrer que le téléphone permet également l’accès à une calculatrice. Je trouve qu’il est préférable au départ de ne pas mélanger les genres.

Quels sont les intérêts et les cibles éventuelles ?

  • Tout d’abord, il y a un réel intérêt de l’enfant pour les outils à touches ou électroniques! même si ça ne rivalise pas avec une tablette, c’est toujours un succès d’apporter cette touche de fun en plus dans une séance de travail.
  • Evidemment, la calculatrice permet de vérifier des calculs ! Cela permet donc à l’enfant de comparer sa réponse sans avoir recours à l’adulte. Il peut même prendre un stylo d’une autre couleur pour se corriger. Lui enseigner à s’organiser comme ça permet de prévenir la dépendance à l’adulte et à son approbation d’une manière générale.
  • Cela peut permettre de maintenir l’apprentissage des grands nombres et la non confusion avec ceux vus antérieurement. Quand l’enfant voit « 1500 », si il se trompe et se dit « 150 », il aura faux dans sa retranscription et verra donc un intérêt à conscientiser « 1500 » et « 150 » comme étant différents.
  • L’utilisation de la calculatrice permet de mettre la lecture de nombres au profit de quelque chose qui a du sens. L’enfant va devoir lire les nombres, les conserver en mémoire le temps de déplacer les yeux sur la calculatrice, il va devoir chercher visuellement les chiffres un par un pour les taper et le tout en maintenant en mémoire de travail le nombre initial. Afin de gagner du temps, il va peut être également développer la stratégie d’enregistrer les nombres par petits groupes afin de mémoriser, comme on le ferait nous, voire même ultérieurement tenter de mémoriser la ligne entière de calculs.
  • Ce recours permet à l’enfant d’être ATTENTIF aux SIGNES ; l’enfant qui tape à la calculatrice recopie l’opération : il doit donc être attentif au fait qu’il retranscrive « + », « -« , « X » ou « ÷ ». Cela permettra ensuite à l’enfant d’être plus attentif aux signes des opérations d’une manière générale,  car il saura qu’il y a parfois une variable à cet endroit !

 

 

On peut également se servir de la calculatrice en dictée à l’enfant. L’adulte dicte et l’enfant tape les nombres : cela peut permettre d’interroger l’enfant sur l’expressif lorsque pour ce dernier l’écriture est trop couteuse.

Lorsque mes enfants sont à l’aise avec le fonctionnement basique d’une calculatrice, c’est-à-dire les touches : « on », les chiffres, les opérateurs (« + », « -« , « X », »÷ ») la touche « = » et la touche « C » (reset), je leur donne des opérations faciles à résoudre afin qu’ils comprennent le lien, la fonction de la calculatrice : qu’il prennent conscience que le chiffre qui s’affiche ensuite est le résultat d’une opération (bah oui pour nous c’est évident mais pas pour eux …)

Ensuite, comme cette activité est en générale appréciée, elle fait partie des essentiels dans la BàE (Boîte à Enchaînements).
Voici le pdf qu’on peut utiliser en A4 lors de la mise en place de l’exercice puis en 4 pages par feuille lorsque c’est en maintien :

exercices saisie calculatrice

 

Publié dans Calcul, Matériel générique, Maths, Visuo-spatial

Aide visuelle pour poser les opérations

Quand un enfant a besoin d’écrire en colonnes et que ça reste compliqué pour lui, j’utilise cette guidance visuelle :

Il s’agit d’une feuille A4 dans laquelle on découpe des petits supports qui aident à poser l’opération en respectant les colonnes pour ne pas s’emmêler les pinceaux. Les codes couleurs sont ceux de Picbille (que j’utilise beaucoup avec les enfants).

Cette feuille peut être utilisée à des fins d’entraînement pour poser des opérations. Cependant, ce support peut etre mis à la disposition de l’enfant si il éprouve le besoin d’une guidance pour réalisé un exercice donné par l’enseignant.

Ca avait bien aidé un de mes enfants à faire les exercices « comme les copains » …

Pour avoir la feuille à imprimer, c’est ici :Poser_une_opération_en_colonne – vierge