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Différents exercices sur la lecture de l’heure

Avant de commencer un enseignement sur la lecture de l’heure sur une horloge, assurez-vous que l’apprenant connaisse les moments de la journée : matin, midi, après-midi, soir et nuit.
A ma connaissance, le seul moyen de faire comprendre ces notions est de les intégrer dans un emploi du temps visuel. L’EDTV pour moi sert tout autant à se représenter les moments de la journée qu’à renseigner sur les activités à venir …

Des articles sont disponibles, comme par exemple : l’emploi du temps visuel, les moments de la journée, et un article sur l’horloge numberline qui est super.

Une fois les moments de la journée acquis, la lecture de l’heure va être intéressante pour pouvoir préciser « quand c’est à l’intérieur du matin » ou « dans la nuit » et de pouvoir hiérarchiser ensuite ces moments de façon précise.

 

Exercices sur les moments de la journée

Comme expliqué dans l’article « les moments de la journée » j’ai fixé arbitrairement une heure de début et de fin de chaque période « matin, midi, aprèm, soir, nuit » pour que ça puisse être accessible aux enfants que l’accompagne.
De plus, j’ai fait correspondre une couleur (voir ce même article) à chaque période de la journée afin de pouvoir former des zones et ensuite y reporter des heures.
Vous avez le choix d’imprimer en couleur ou non, et vous pouvez bien entendu crayonné le fond de la bonne couleur si vous n’avez pas d’imprimante couleurs …

                                                                     

 

 

 

 

Est-ce bien utile?

Une question tout de même à se poser dans le handicap : l’utilité de cet enseignement.
Apprendre à lire l’heure en analogique n’est pas évident du tout, cela demande pas mal de compétences en terme de flexibilité mentale notamment. Connaître l’heure pour se situer dans les moments de la journée est important mais une lecture en digital (comme les ancien radio réveil, l’heure sur les électroménagers, …) peut être fonctionnel en étant moins lourd à apprendre.
Si votre élève a des difficultés, commencez par les heures en digital, lire ensuite sur une horloge sera la cerise sur le gâteau mais on peut s’en passer, surtout de nos jours avec les heures en digital qui apparaissent partout !!

La lecture des chiffres en digital peut etre utile non seulement pour l’heure mais également pour la balance de cuisine et/ou la balance dans les magasins.
Pour s’entrainer à la lecture digitale :

vous avez des exercices ici pour les nombres digitaux :

 

vous avez des exercices ici pour les horaires en digital :

Progression pour lire sur une horloge analogique

Progression qui me semble pas mal (faites-moi des remarques pour compléter / améliorer ma proposition selon les problème rencontrés avec vos enfants !):
– Distinguer les deux aiguilles
– Repérer et lire l’aiguille des heures
– Repérer le nombre retenu quand l’aiguille est entre deux heures (quand ce n’est pas l’heure pile)
– Transposer aux heures de l’après-midi …….. aie aie aie  ;-)) (déjà quelques exercices et conseils dans l’article sur la numberline)
– Repérer la grande aiguille et lire les minutes
– Comprendre les termes quarts, demi, moins le quart, moins dix, etc, …

 

Voici donc un premier document : vous pouvez l’imprimer en 1 page par feuille au début, puis, en 2 voire 4 pages par feuille pour pouvoir maintenir l’enseignement dans une BàE (voir ici).
(Cliquer sur l’image pour obtenir le PDF)

Peut être une illustration de plan, niveau et texte

 

Apprendre les heures du matin et les heures de l’après-midi :

Ici, à coller / ou écrire et avec un référentiel :

et à relier :

Maintenant, à cocher dans un tableau cartésien :
Si vous êtes un habitué du site, vos enfants doivent maîtriser à fond les tableau-double entrée parce que j’adore ca! 😉

 

Versledébutdela

Vers le début de la compréhension de la durée

Ici, il va s’agir de comparer deux timers (les enfants avec handicap connaissent souvent bien cet outil) pour comprendre une durée. Ils pourront alors se familiariser avec les expressions « court », « long », « longtemps », …
Les enfants que j’accompagne connaissent rapidement les signes -supérieur inférieur égal- car c’est très graphique et comprennent facilement (contrairement à ce que l’on peut croire) ces signes. Je le travaille avec Fritz (le crocodile bleu allemand bien connu des instits) qui mange « là où il y en a plus / beaucoup ». Je commence donc la présentation de ces signes au tout début des apprentissages de beaucoup VS peu et plus VS moins.

Si les enfants ont des difficultés en graphisme, je leur donne des étiquettes et ils collent les signes au lieu de les dessiner eux-mêmes.


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Se repérer dans un quadrillage

Se repérer dans un quadrillage est une compétence pas si évidente que ça et c’est pourtant bien utile à l’école et ensuite dans la vie, notamment pour se repérer dans un emploi du temps, même visuel.

La première étape : un carré de 2X2 cases à imprimer

On dispose les deux supports vierges l’un à coté de l’autre et on prépare 2 jetons. Un pour l’enfant et un pour nous.
On pose le jeton en veillant à ce que l’élève regarde notre action et on le guide pour qu’il fasse pareil, en mettant son jeton dans la case équivalente.

Ensuite, on peut faire comme ci-dessus, c’est un peu plus compliqué : on présente la carte modèle (celle qui se trouve en haut sur la photo) et l’enfant doit placer le jeton au même endroit que celui indiqué sur le modèle. On peut pointer sur le modèle l’endroit du jeton mais il faut éviter de le faire sur le quadrillage de l’enfant car ca deviendrait un peu trop facile.

Vous pouvez éventuellement coloré chaque case avec une couleur différente pour aider le repérage mais il faudra estomper ou changer de couleur très souvent afin de travailler la pertinence de l’emplacement et non l’emplacement de la couleur.

 

Le quadrillage de 3X3 cases

Voici un PDF qui va vous permettre de travailler sur papier la suite. Ainsi, l’enfant pourra s’entrainer et reproduire des modèles.
J’ai choisi délibérément d’illustrer des ronds afin que les (nombreux) enfants avec des difficultés motrices puissent quand même travailler ces documents avec des feutres de bingo.

Pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des gros feutres-tampons autoencrés qui permettent de faire des gros pois facilement.
Cela évite de devoir colorier toute la case (comme je le demande après dans les exercices qui vont suivre) et ne demande pas à l’enfant de tracer des cercles.
Tracer des cercles sera l’objet d’un enseignement à part si besoin mais ne doit pas être énergivore ici : l’enfant doit se concentrer sur les emplacements et non sur le graphisme!

On voit dans l’exemple ci-dessous que le tampon permet à ce même enfant de fournir un travail propre, là où le tracer donne un rendu moins … net !

     

 

Cliquer sur l’image pour obtenir le pdf de 3×3

 

Le quadrillage 4 X 4

La suite !
Un quadrillage de 16 cases : plus complexe, il demande aussi à ce qu’on colorie les cases !
Bien entendu, si votre enfant est en difficulté graphique, vous pouvez toujours lui faire faire en utilisant un tampon carré (ou même rond si il est capable cognitivement de transférer).

Le pdf est disponible en cliquant sur l’image :

Une version vierge est ici

Personnellement, j’ai imprimé mes modèles en 2 pages par feuille pour les avoir en petit et les mettre dans une petite pochette, plus pratique à stocker.

Ces exercices sont également supers pour figurer dans une BàE, afin d’entretenir la compétence et de travailler le fait d’enchainer les exercices.

 

Le vocabulaire autour de la géométrie : la case, la colonne, la ligne et  la diagonale.

On prend souvent pour acquis que l’enfant connaît : la case, la colonne, la ligne et la diagonale.
Même si l’enfant maîtrise les exercices ci-dessus, ça ne veut pas dire qu’il soit à l’aise dans l’utilisation des termes qui relèvent du quadrillage.

Voici un support dont je suis fière (je le trouve trop beau 😉 ) et qui sert à travailler cette compétence avec la Boîte à Compter :

      

Comme d’habitude, au début, on laisse l’enfant trier visuellement uniquement puis, quand ce sera fluide, on demandera à ce que l’enfant verbalise.
Pour ce faire : on verbalise « diagonale », « ligne », etc, … en même temps que l’enfant trie. Puis, on bloque sa main tant qu’il ne répète pas.

 

Compréhension des termes et productions

Voici la suite de la compréhension du lexique.

     

Il y a 3 niveaux mais je pense que je ferai une suite car il semblerait que cette compétence soit vraiment complexe et demande de l’entrainement  😉
Mais pour l’instant, nous en sommes là :

Niveau A : ligne et colonne entières
Niveau B : case dans des lignes et colonnes + écriture sous sa forme contractée.
Niveau C : notions de dernière et avant-dernière + double-consignes.

Pour les feuilles à donner à l’élève, j’utilise la même que ci-dessus mais en l’imprimant en 2 voire 4 pages par feuille : moins de coloriage et plus de réflexion !

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Monsieur madame, je lis, je comprends, je fais

Un enfant que j’accompagne est fanaaa des « monsieurs madames » …
J’aime beaucoup également graphiquement ces personnages simples, épurés et du coup, je me suis attelée à faire des fichiers « je lis, je fais » sur ce thème.

On trouve sur le net de précieux :  « je lis je fais » mais malheureusement, même les plus simples sont souvent trop complexes pour les enfants que j’accompagne. Du moins, en entame !!

 

Avant de commencer …

Il faut que l’enfant soit au clair quant à la signification des consignes : colorie, barre, entoure, écris.
Si ce n’est pas le cas, travaillez séparément et une par une cette discrimination en introduisant une nouvelle une fois celle d’avant acquise.
Pour travailler la discrimination des consignes de façon intensive, vous pouvez vous servir de cet article où il y a un fichier à imprimer.

Remarques quant au fichier :

  • il n’y a qu’une seule consigne au début, puis 2 consignes mais pas plus,
  • le vocabulaire est délibérément très très simple,
  • il y a plusieurs exercices avec le même dessin mais des consignes différentes afin d’éviter l’effet d’apprentissage si l’enfant a plusieurs fois les mêmes versions
  • quelques subtilités apparaissent : la consigne : dessine, colorie, écris et barre (un seul) ainsi que quelques notions spatiales (à côté, dessus, dessous) et la subtilité additive du type « colorie en jaune ET bleu » où il faudra colorier de deux couleurs.
    Si une de ces subtilités pose problème, il faudra la travailler séparément. (voir l’article cité ci-dessus)

Ce document a été construit pour être imprimé en 4 pages par feuille pour être mis dans une BàE : je vous recommande donc de l’utiliser comme cela.
Ce fichier est réservé aux lecteurs : il sert à enchainer des consignes simples, les unes après les autres, SANS AIDE.

 

L'enfant a lu "perroquet" et "bleu": il a colorié le perroquet en bleu.
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Les confusions visuelles

Dans cet article, je posterai les exercices permettant de travailler les confusions visuelles.
En fonction des enfants avec lesquels j’ai travaillé, j’ai eu le classique bdpq mais aussi des confusions entre C et G, entre M et N, entre 7 et 4, entre 6 et 9, …

Du coup, systématiquement, j’ai crée des petits fichiers pour eux afin de travailler en « trier », en « à relier », en « à entourer », etc, …

Vous trouverez donc en vrac ci-dessous différents exos : ils pourront également être ajoutés dans des BàE pour les plus à l’aise!
J’ajouterai régulièrement les fichiers de confusions quand j’en croiserai dans mon ordinateur …

 

Pour commencer …

Je conseille tout d’abord avant de commencer les exercices sur les lettres/chiffres ci-dessous, de s’assurer que l’enfant ait une bonne observation et une discrimination de l’orientation. Pour ce faire, aller faire des exercices de tris d’images avec orientation que vous trouverez sur mon site ici.

 

Les exercices-papier à télécharger

Il y a ici un peu tous les genres : à relier, à entourer, à trier, etc …

            

 

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Mots croisés, mots non- croisés !

Ici, je vais parler des mots croisés et mots fléchés. Je vais tenter de préciser si il s’agit de fléchés ou croisés mais souvent, dans les propositions du commerce faites pour les enfants, les termes sont utilisés indifféremment. 

Mots placés croisés fléchés mêlés sont souvent proposés dès la maternelle, en grande section notamment.
Au tout début dans les supports de mots croisés, il « suffit » de commencer à écrire en capitales. Pas besoin d’être bon lecteur : cela va permettre de préparer la lecture : il s’agit ici finalement d’enchainer l’écriture de lettres. 

C’est intéressant de pouvoir faire participer les enfants avec autisme car, présentés en étape par étape, ce type de tâche est tout à fait accessible et permet de faire comme les copains de classe!
De plus, c’est encore un petit exo évolutif qui pourra être présenté régulièrement en augmentant la compléxité et bien sûr, un exo parfait pour la BàE (voir l’article ici) !!

J’en ai beaucoup, de différents éditeurs mais le principal est Nathan. Il existe des générateurs de mots croisés / fléchés sur le net et souvent, je fais quelques grilles avec des mots connus ou personnages aimés de l’enfant : son prénom, celui des membres de sa famille, les animaux de compagnie, la stéréotypie du moment, etc, … ici, ici, ou ici.
Il y a sur le net des enseignants qui ont crée des grilles super, je vous laisse rechercher dans google.

Remarque : pour un enfant avec de grandes difficultés en graphisme, vous pouvez évidement proposer des gommettes / lettres mobiles pour faire le mot croisé/fléché. L’objectif n’étant pas le graphisme, il est préférable de le soulager là-dessus pour qu’il puisse se concentrer sur l’objectif primaire : l’emplacement des lettres.

 

Difficultés rencontrées avec les mots croisés / fléchés :

 
– Ne pas répéter les lettres déjà présentes : d’expérience, ils le font tous au début. C’est la raison pour laquelle j’ai fait des PDF avec des mots déjà remplis.

– Faire attention à l’ordre des lettres : cet ordre importe, et il faut que l’enfant suive du regard les lettres et les reproduise en séquence fixe (pertinence de l’ordre + bijection)

– Comprendre l’utilisation des flèches : on ne se pose même pas cette question mais on s’aperçoit régulièrement que le fait de situer quelque chose au bout d’une flèche n’est pas une évidence pour tous. Il est intéressant de s’assurer déjà que l’enfant sache faire cela avant de faire des mots fléchés …
 
– Evaluer la longueur des mots et/ ou dénombrer le nombre exact de lettres afin de trouver l’emplacement des mots.
Au départ, on donnera le choix à l’enfant entre deux mots (voir les pdf ci-après)  : un très court et un très long de façon à ce que l’emplacement saute aux yeux et ensuite, on réduira la différence de façon à ce que, si possible de lui-même, l’enfant commence à dénombrer le nombre de lettres dans les mots pour savoir où le placer. Je rappelle que, comme pour tout enseignement, moins on guide extérieurement (et en particulier verbalement), mieux c’est !!
 
 
 

Bien analyser les différentes offres de mots-croisés / fléchés

Ils paraissent semblables mais sont loin de l’être. Il va falloir bien identifier les difficultés et donc les compétences à acquérir pour les maitriser.
 
Par exemple, dans ces trois grandes séries de mots croisés édités par Nathan, on peut repérer :
  • Le premier : il s’agit de placer les mots en fonction de l’horizontalité ou verticalité.
  • Le second : comprendre les flèches et où placer les mots.
  • Le troisième : plus complexe, il faut inférer quoi va où par le nombre de lettres, l’emplacement de celles déjà présentes, etc, …
 
    
 
 
 
A NOTER :
Dans ces trois exemples, les mots apparaissent sous les images, il suffit donc de les recopier.
De plus, ces mots sont écrits dans la même casse, c’est-à-dire, l’élève pourra les reproduire trait pour trait dans sa réponse (capitales-capitales) ce qui est plus facile qu’un modèle qui serait en minuscule ou en cursif. Dans ces deux derniers cas, il faudra que l’enfant transfère la casse : qu’il inhibe la lettre en script/ cursif, réfléchisse à l’équivalence en capitale puis produise graphiquement les traits.
 
 

 

Quelques pdf avec les compétences décomposées

Travail sur les flèches
Travail sur les flèches
 
– Un pdf avec le travail de l’utilisation des flèches pour que l’enfant comprenne leur fonctionnement : ici
– un pdf « objets » avec illustrations et possibilité d’ôter le bas de page pour faire disparaître le mot écrit, avec et sans lettres déjà présentes. ici
– un pdf « couleurs » avec illustrations et possibilité d’ôter le bas de page pour faire disparaître le mot écrit, avec lettres déjà présentes et A COLORIER (si vous n’avez pas d’imprimante couleurs) ici
 
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Logix ou métaformes

J’ai jamais trop compris la différence entre Logix et métaformes, il me semble que c’est le même jeu mais une version ancienne et une nouvelle version avec un design plus attrayant.

Logix - Game Set - Brault & Bouthillier

Enfin, que ce soit l’un ou l’autre, l’objectif est de travailler la logique !!
Il y a une grille avec 9 cases ainsi que 9 formes (couleurs : rouge, bleu et jaune) en plastique : un carré, un rond et un triangle. L’objectif va être de les placer en respectant les contraintes données sur le défi. La forme de ces contraintes est du type : là / pas là.

J’adore ! Ce jeu est un basique, il demande très peu de matériel, peut être fabriqué à la main et beaucoup sont disponibles sur le net avec des petits thèmes sympas. Il a l’avantage également d’être utilisable pour les non-verbaux et non-lecteurs.

Prérequis avant de faire un logix

Tout d’abord, il faut que l’enfant sache à minima reproduire une répartition dans un quadrillage. Comme il va falloir que l’enfant décode une information, il faut déjà qu’il soit à l’aise avec le fait de repérer et placer les éléments lorsqu’ils ne sont pas codés.
Afin de vous assurer de cela, vous pouvez tout simplement faire reproduire à l’enfant une page « solution » où il devra simplement placer les éléments aux mêmes endroits, sans avoir à décoder.

 

Remarque : si votre enfant n’est pas à l’aise en graphisme, vous pouvez lui dessiner les formes sur des gommettes pour qu’il n’ait qu’à coller. Le graphisme n’étant pas du tout l’objectif ici, il est inutile de cumuler les difficultés !
De la même manière, lors de la phase d’entrainement, vous pouvez plastifier une grille vierge et découper, plastifier une fiche « solution » afin d’obtenir les formes séparées. En plastifiant et velcrotant ces supports, votre enfant pourra s’entrainer le temps nécessaire à sa compréhension.

Par exemple, ci-dessous : commencez par demander à l’enfant de tout simplement de reproduire la répartition de la solution (ci-dessous à gauche) sur la feuille d’exercice ( ci-dessous à droite), en dessinant, collant ou velcrotant les bonnes formes aux bons endroits :

       

Si l’enfant sait bien le faire, pas de problème, vous pouvez continuer. Sinon, il faut l’entrainer à cette compétence.

 

Compréhension basique du codage : avec 4 cases

Logix est d’ordinaire composé de 9 cases. Pour les enfants plus en difficulté, ou ceux qui commencent, il est préférable de réduire la difficulté.
J’ai donc réalisé des Logix 4 cases, où l’enfant devra comprendre que :

  • une case grise = la forme se trouve là
  • une case barrée (en rouge ou non) = la forme ne se trouve pas à ces endroits.

               

Les exercices ont une difficulté croissante : au début, il n’y a que des infos « case » grises », puis que des exercices avec « cases barrées », puis des exercices où les deux sont mixés. Quand les deux apparaissent ensemble, c’est plus compliqué car l’enfant doit tantôt sélectionner, tantôt exclure. Ceci demande donc plus de flexibilité.

 

Exercices disponibles dans les PDF

Les exercices sont numérotés et sont en NetB, les croix rouges servent à ceux qui auraient la chance d’avoir une imprimante couleur, mais ce n’est pas nécessaire pour ces exercices.

  • Logix 4 cases :
    Les exercices sont répertoriés 01 à 08. Les solutions sont numérotées également afin de les trouver plus facilement. Les fiches exercices données à l’enfant peuvent être numérotées par l’intervenant de façon à suivre les progrès de l’enfant.

 

  • Logix 9 cases :
    — Ax : logix avec que des cases grises, (voir l’image A1)
    — Bx : logix avec des cases grises et des cases barrées. (voir l’image B1)
    A partir du 7eme exercice, les quadrillages deviennent « tronqués » afin d’augmenter la difficulté. (voir l’image B8)

 

                   

 

Comme d’habitude, ces petits exercices sont parfaits pour être mis dans une BàE (voir article ici) : cela permettra de varier les plaisir et d’entretenir la compétence !

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Les mois en rapide

Parce que c’est souvent utilisé et qu’il est important de se repérer avec les dates écrites en entier et celles dites « rapides », voici un petit document avec 16  exercices de dates à relier.

La présentation est simple et le style répétitif mais il faut ce qu’il faut : il n’y a rien à comprendre, c’est juste à savoir par coeur : janvier = 1er mois, février = 2ème mois, etc, et inversement.

Voici donc un document qui peut être donné au départ avec une frise référentielle, puis sans aide visuelle associée.
Ce sont aussi des exercices qui auront toute leur place dans la BàE, (en les imprimant en 4 pages par feuille) afin de maintenir et d’automatiser cette compétence dans le temps.

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Coloriage

Le coloriage est une activité assez rapidement mise en place lorsqu’un enfant entre en maternelle. Après avoir manipulé différentes matières, collé des gommettes, et peint sur différents types de supports, les enfants apprennent à colorier.

L’attendu va être de ne pas dépasser. Afin que les enfants progressent à son rythme, voici un support avec des bords dont l’épaisseur diminue petit à petit.

J’ai arbitrairement divisé en 5 niveaux d’épaisseur et le premier niveau, le 2ème et le 3ème : ne contiennent qu’une seule forme, le 4ème : deux formes et le 5ème : 4 formes.

Vous pourrez alors évaluer l’épaisseur de trait adaptée à l’enfant afin qu’il ne déborde pas du bord de contour. Pour ce faire, commencez à présenter à l’enfant les exercices de coloriage avec une forme à contours très épais. Si il ne dépasse pas des contours, donnez-lui ceux légèrement plus fin et ainsi de suite.
Vous pourrez lui donner des exercices avec un degré de difficulté adapté à son niveau et baisser en épaisseur dès que l’enfant maîtrise l’épaisseur donnée.
Si l’enfant est en difficulté malgré les bords très épais, essayer de coller un relief sur les contours (avec peinture à relief, une cordelette de pistolet à colle, etc, …) afin de donner un retour sensoriel lorsque l’enfant colorie.
 
Ces fiches peuvent aussi servir à maintenir un acquis en étant mises dans une Boîte à Enchaînements (voir l’article ici)
 
 

Beaucoup des enfants que j’accompagne n’aime pas du tout colorier. Pourquoi? Je ne sais pas, sans doute pour des raisons variées: difficultés motrices qui rendent très coûteuse cette activité, n’y attribuent pas de sens, rencontrent des problèmes sensoriels liés aux sons que génèrent les crayons ou feutres en contact avec le papier, etc,…

En fonction de ce que l’on pense poser problème, il convient donc de tester tout et dans tout les sens!
– les supports : cartons marrons dont on enlève une couche afin de pouvoir tracer le long des cannelures, des tissus qui absorberont les encres, des papiers lisses type papier à photos, des papiers granuleux, …
– les outils : crayons, feutres mais aussi craies très grasses, crayons à maquillage, etc,…

Il y a beaucoup de sites internet de maternelle qui donnent des idées super sympas à créer avec vos enfants. Quitte à travailler, autant que le résultat soit varié et agréable à l’œil!
Diversifier permet de  moins lasser l’enfant et d’identifier les sources de difficulté sur lesquelles il faudra se pencher.

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Les tableaux à double-entrées

Dès que le tri est bien acquis, on peut commencer à travailler les tableaux cartésiens.
Concrètement, ca sert à organiser sur le papier et dans sa tête de nombreuses données, il y en a dans notre quotidien un peu partout à commencer par nos agendas et donc les EDTV des enfants sont présentés comme cela.
 
Il faut que l’enfant soit en capacité de trier des items sous différents critères auparavant (les mêmes formes colorées, qu’il saura trier une fois par forme et une fois par couleur).
Cette compétence de tri est très importante et j’en parle souvent dans les articles de ce site.
 
Le tableau cartésien simple se travaille souvent en grande section, où c’est un objectif en tant que tel. Cependant, rapidement, ce tableau servira à organiser des données : un enfant qui ne serait pas à l’aise avec cette compétence se trouvera pénaliser dans d’autres exercices par ricochets. C’est d’autant plus dommage qu’en général, les enfants avec lesquels je travaille sont assez rapidement à l’aise avec ces tableaux.
 
Usuellement, je travaille dans cet ordre  :
  • d’abord les tableaux double-entrée,
  • puis repérer les coordonnées des cases dans un tableau
  • puis comprendre des données placées dans un tableaux.
 

Pour commencer : les tableaux cartésiens …

Personnellement, je commence encore et toujours avec des supports à manipuler, puis je fais les exercices sur feuilles.
J’adore les supports aimantés de chez Nathan qui sont très attirants pour les enfants.

Différences de présentation :

Sur les deux photos ci-contre, il y a une différence importante de difficulté entre les deux façons de présenter le matériel.

  • Sur la photo de gauche : toutes les cartes à placer sont disponibles, l’enfant peut donc se servir en les prenant dans l’ordre, petit à petit.
  • Sur la photo d’à côté, son tableau est vide et je donne moi, une par une, les cartes en plastique. Pour placer sa tortue jaune, l’enfant devra donc bien suivre les lignes et les colonnes afin de ne pas se tromper.

De plus, je fais attention à changer les abscisses et les ordonnées (les animaux sont tantôt en lignes, tantôt en colonnes).

Enfin, lorsque l’enfant a bien compris, je m’amuse également à donner un « tableau à trous », y compris dans les lignes et colonnes « d’appel » : celles que je suis sensée donner avec la tâche de couleur et le type d’animal)

 

Si vous ne disposez pas de matériel, vous pouvez imprimer, plastifier et velcroter le pdf ci-dessous. Les différents types vous permettront de tester les dispositions où votre enfant est le plus à l’aise et de ce fait, cela permettra d’adapter au mieux l’enseignement.

Tableau facile Halloween _ AEJ-PDFTélécharger

 

Après avoir manipulé, vous pouvez travailler avec des supports papier, plus austères.
Voici un PDF, avec 13 pages de tableaux avec difficulté crescendo (sachant qu’il y a des étapes antérieures de tri à réaliser si l’enfant est plus en difficulté, comme mentionné ci-dessus).
Ces fiches peuvent être imprimées en 4 pages par feuille pour être placées dans une BàEnchaînements (voir ici)

 
Tableau avec dessins simples à reproduire en couleurs.
Tableau avec dessins simples à reproduire en couleurs.
 

 

Des données à extraire pour colorier … ou l’inverse !

 

Version été :

Voici plusieurs documents afin de pouvoir tenter dans tous les sens et pour différents niveaux.

1er niveau :

 

           

Le personnage est plus grand pour faciliter le coloriage (car la qualité du coloriage n’est pas la cible dans cet exercice) et il y a uniquement 2 vêtements à colorier et 3 couleurs possibles. 
Remarque :  sur 4 enfants avec qui j’ai testé, 2 ont fait du comportement lié au fait qu’il y ait une couleur non exploitée. C’est donc bien intéressant de travailler cette tolérance là : accepter que certaines couleurs n’apparaissent pas.


L’exercice est décliné en couleurs et en noir et blanc : 
  – couleurs : 
                — le personnage est colorié : il faut cocher dans le tableau les cases correspondantes.
                — le tableau est rempli : il faut colorier le personnage selon les consignes du tableau.

  – noir et blanc : tout est possible, vous pouvez le faire avec toutes les variations possibles.

 

2eme niveau :

       

Le personnage est plus petit et les informations sont plus nombreuses. Il y a 6 couleurs possibles et 5 parties sur le bonhomme : le pantalon et le t-shirt mais aussi le chapeau, les chaussures et l’étoile sur le t-shirt. 

Il existe les même sous versions que pour le niveau précédent, en noir et blanc et en couleurs.

Vous pouvez donc imprimer les pages qui vous seront utiles. Si comme moi vous n’avez pas d’imprimante couleurs, bon courage pour le coloriage !  😉 

Bonhomme tableau double entree -PDF

 

Autre version, en mode hiver

disponible ici :

Peut être une illustration de texte qui dit ’TABLEAU DOUBLE-ENTREE A5 AUTISMENJEUX’         Aucune description de photo disponible.  

 

 

Egalement, des tableaux avec des coordonnées …

Voici un petit support pour maintenir la compétence « se repérer dans un tableau avec des coordonnées ».
Il s’agit de 15 pages d’exercices en noir et blanc que vous pouvez imprimer en 4 pages/feuille pour mettre dans la Boîte à Enchainements (BàE), comme ci-dessus.

L’enfant découpe et colle les formes aux bons endroits, cependant, si il est à l’aise en dessin, il peut également les tracer. Dans ce cas, coupez le bas de la feuille afin que l’enfant ne soit pas tenté de découper. Les exercices apparaissent en ordre de difficulté croissant.

Pour (a)voir le PDF, c’est ici.

 

 

 

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La calculatrice

Un outil avant tout qui motive les jeunes … et qui permet à l’enfant de savoir de façon expérimentale ce à quoi sert une calculatrice plutôt que de passer par le langage verbal avec une explication souvent incompréhensible du type : « ça sert à calculer ».

En général, j’utilise une calculatrice hors téléphone : on en trouve partout (2€ chez Action). Par la suite, on pourra montrer que le téléphone permet également l’accès à une calculatrice. Je trouve qu’il est préférable au départ de ne pas mélanger les genres.

Quels sont les intérêts et les cibles éventuelles ?

  • Tout d’abord, il y a un réel intérêt de l’enfant pour les outils à touches ou électroniques! même si ça ne rivalise pas avec une tablette, c’est toujours un succès d’apporter cette touche de fun en plus dans une séance de travail.
  • Evidemment, la calculatrice permet de vérifier des calculs ! Cela permet donc à l’enfant de comparer sa réponse sans avoir recours à l’adulte. Il peut même prendre un stylo d’une autre couleur pour se corriger. Lui enseigner à s’organiser comme ça permet de prévenir la dépendance à l’adulte et à son approbation d’une manière générale.
  • Cela peut permettre de maintenir l’apprentissage des grands nombres et la non confusion avec ceux vus antérieurement. Quand l’enfant voit « 1500 », si il se trompe et se dit « 150 », il aura faux dans sa retranscription et verra donc un intérêt à conscientiser « 1500 » et « 150 » comme étant différents.
  • L’utilisation de la calculatrice permet de mettre la lecture de nombres au profit de quelque chose qui a du sens. L’enfant va devoir lire les nombres, les conserver en mémoire le temps de déplacer les yeux sur la calculatrice, il va devoir chercher visuellement les chiffres un par un pour les taper et le tout en maintenant en mémoire de travail le nombre initial. Afin de gagner du temps, il va peut être également développer la stratégie d’enregistrer les nombres par petits groupes afin de mémoriser, comme on le ferait nous, voire même ultérieurement tenter de mémoriser la ligne entière de calculs.
  • Ce recours permet à l’enfant d’être ATTENTIF aux SIGNES ; l’enfant qui tape à la calculatrice recopie l’opération : il doit donc être attentif au fait qu’il retranscrive « + », « -« , « X » ou « ÷ ». Cela permettra ensuite à l’enfant d’être plus attentif aux signes des opérations d’une manière générale,  car il saura qu’il y a parfois une variable à cet endroit !

 

 

On peut également se servir de la calculatrice en dictée à l’enfant. L’adulte dicte et l’enfant tape les nombres : cela peut permettre d’interroger l’enfant sur l’expressif lorsque pour ce dernier l’écriture est trop couteuse.

Lorsque mes enfants sont à l’aise avec le fonctionnement basique d’une calculatrice, c’est-à-dire les touches : « on », les chiffres, les opérateurs (« + », « -« , « X », »÷ ») la touche « = » et la touche « C » (reset), je leur donne des opérations faciles à résoudre afin qu’ils comprennent le lien, la fonction de la calculatrice : qu’il prennent conscience que le chiffre qui s’affiche ensuite est le résultat d’une opération (bah oui pour nous c’est évident mais pas pour eux …)

Ensuite, comme cette activité est en générale appréciée, elle fait partie des essentiels dans la BàE (Boîte à Enchaînements).
Voici le pdf qu’on peut utiliser en A4 lors de la mise en place de l’exercice puis en 4 pages par feuille lorsque c’est en maintien :

exercices saisie calculatrice

 

Publié dans Boîte d'enchainements, Langage oral, Lexique - vocabulaire, Phonologie - lecture

Répondre oui / non à une question simple

Même lorsque les enfants ont appris à choisir, donc à répondre à la question « est-ce que tu veux un gâteau? » oui / non, souvent, répondre affirmativement ou négativement à une question non liée à l’obtention de quelque chose (un non-mand) n’est pas facile. Ils ont donc souvent « faux » à des questions toutes simples, faute d’avoir acquis cette compétence.

Voici un exemple avec la connaissance des couleurs

On peut s’assurer que l’enfant connaisse les couleurs :

  • en lui demandant de montrer le rouge, parmi une petit dizaine de couleurs dont le rouge.  ———-> réceptif
  • en lui montrant le rouge et en demandant : »c’est quelle couleur? » « rouge » —————————-> expressif/tact

Un enfant ayant acquis ces deux notions principales peut néanmoins être en difficulté à répondre à :

  • « est-ce que c’est rouge? » en lui montrant une brique rouge (ou une bleue, ou une verte, …) et où il doit répondre oui ou non.

Après l’avoir travaillé à l’oral, il peut être utile de le travailler sur papier. Voici un document avec 14 pages de questions où il faut entourer oui/non à du vocabulaire imagé très simple. L’objectif n’étant pas le vocabulaire mais juste la compétence à répondre oui/non.
De plus, cet exercice est un premier pas vers la compréhension écrite d’un texte.
Pour un non lecteur, cet exercice peut évidement être fait à l’oral …

 

Dans ce document, de la page 1 à la page 5, ce sont des questions du type : « est-ce que c’est un chat? »
A partir de la page 6, il y a des RFCC (= Réceptif par fonction, caractéristique ou classe = RFFC en anglais) du type : « est-ce que c’est un animal? » (classe), « est-ce que ça a des roues? » (caractéristique), « est-ce que c’est pour cuisiner? » (fonction), …

Ce document peut aussi être l’occasion de faire verbaliser un enfant : « est-ce que c’est X? » et que l’enfant oralise une réponse du type :

  • « oui, c’est un X »
  • « non, ce n’est pas un X »
  • ou encore « non, c’est un Y ».

Il peut également être imprimé en 4 pages par feuille et être mis dans une Boîte à Enchaînements.

 

Si le document vous intéresse, le voici :

Ces illustrations ne sont pas de moi, elles sont extraites du site ARAASAC.

Publié dans Boîte d'enchainements, Maths

Introduction au Sudoku, « il manque …. »

Exercice facile et rapide.

 

A imprimer en une page par feuille puis idéal pour mettre dans la Boîte à Enchainement en imprimant en 4 pages par feuille et hop, dans la BàE!

Voici un PDF de 9 pages, épurés comme d’habitude, avec uniquement une case à remplir avec le chiffre manquant.

De façon à évoluer doucement vers le sudoku classique (avec les documents suivants), il y a dans ce PDF un seul chiffre à trouver : sur une ligne, sur une colonne puis sur une case. Cela permet d’entrainer le cerveau à toutes les configurations d’un futur sudoku! (cliquer sur l’image pour obtenir le PDF)

9 pages de Sudoku adapté

Pour les enfants avec difficultés graphiques, pour ne pas les surcharger, il reste la possibilité d’écrire vous-même sur des petites étiquettes autocollantes une série de chiffres que l’enfant collera.
Remarque : dans ce cas, il faut que le collage de gommette soit bien automatisé, dans le cas inverse, la tâche sera surchargée et le but est justement de l’alléger!

 

Ce document est l’occasion de travailler la verbalisation de « il manque X ». L’enfant peut comprendre aisément ce que cela signifie quand il cherche et ne trouve pas le chiffre et que l’on verbalise « il manque 4 ». 
Il y a un autre article qui traite du sujet ici : où il s’agit de trouver des images manquantes. (Pour avoir tous les articles qui travaillent « il manque … », taper dans la barre de recherche « manque ».)

Publié dans Boîte d'enchainements, Maths, Phonologie - lecture

Relier les chiffres arabes aux chiffres écrits.

Voici différents documents autour des chiffres et des nombres, en écriture chiffrée et en lettres. 

Tous les chiffres sont en « français » : 4 « ouvert » et 7 « avec une barre.

Ces petits exercices peut être utile également lorsque la notion est acquise afin d’imprimer en 4 pages par feuille et de les mettre dans ce que j’appelle une boîte d’enchaînement.

Exercices : relier des écritures chiffrées ensemble.

Exercices : relier des chiffres et nombres en écritures chiffrées et en lettres.

Publié dans Boîte d'enchainements, Matériel générique

La boîte à enchaînement, ma fameuse « BàE »

Une boîte à enchaînements est une boîte (format boîte à chaussures, c’est le plus simple pour les familles) dans laquelle on place des exercices acquis. Cela permet :

  • de maintenir la compétence / connaissance qu’on ne travaille plus intensément,
  • de renforcer la sensation de réussite et d’efficacité,
  • de refaire d’anciens exercices très variés (les enfants aiment souvent ça),
  • de laisser les enfants réaliser intégralement seuls des séquences d’actions complètes et donc de lutter contre la dépendance à la guidance, grand écueil des enfants dont on s’occupe beaucoup ;-),
  • et surtout d’entraîner l’enfant à enchaîner plusieurs exercices à la suite!

Dans ces Boîtes à Enchaînements, on vise donc l’autonomie complète, ce que j’appelle l’autogestion.

 

Personnellement, je différencie :

  • faire seul : l’enfant n’est pas aidé mais on est à côté, on le regarde faire,
  • de l’autonomie : faire seul un exercice, à côté d’un adulte qui est occupé à faire autre chose,
  • de l’autogestion : faire l’exercice ainsi que tout ce qui attrait à la tâche : aller chercher le matériel, organiser les feuilles et les outils, etc, … avec un adulte qui peut s’absenter de la pièce rapidement pour aller chercher quelque chose et qui vaque à ses occupations …

L’enfant fait les exercices seul, se procure le matériel nécessaire si besoin, il doit s’organiser spatialement : déposer les exercices sur le côté et reprendre de nouveaux exercices pour continuer.
Cette tâche sera donc évaluée sur le nombre d’enchaînements que l’enfant est en capacité de réaliser et non sur le nombre d’exercices, vous me suivez?

Exemple pratique:
On présente à l’enfant deux feuilles d’exercices l’une sur l’autre. Il doit réaliser le premier exercice et le mettre de côté puis reprendre (SANS sollicitation de l’adulte) la seconde feuille et continuer, puis poser sa feuille sur le côté de façon à enchainer éventuellement la suite. Il a alors une capacité d’enchainement de 1 transition (si l’enfant reçoit des jetons/ récompenses / félicitations, c’est lorsqu’il attrape la seconde feuille qu’il doit être renforcé et non à l’achèvement de la première …). Ceci est extrêmement important!
Lorsqu’un enfant est à l’aise sur une transition, on peut lui proposer 3 feuilles etc, …

Afin de généraliser, on note sur la boîte la date et combien d’exercices l’enfant est capable d’enchainer à cette date. Lorsqu’il gère bien (= selon les enfants, une dizaine de lots avec enchaînements sans guidance), on en ajoute une.

Voici un document pour « noter » la progression, à agrafer au lot réalisé par l’enfant : (pour obtenir le lot d’étiquettes à télécharger et imprimer, il faut cliquer sur l’image)

Exemple d’une étiquette complétée : – la date – le nombre d’exos et plus précisément d’enchainements réalisés.

 


Les remarques :
– Une guidance a-t-elle été nécessaire?
– En combien de temps le lot est-il réalisé?
– Y-a-t-il eu des erreurs dans les exercices?
– y a -t-il eu des troubles du comportements pendant la réalisation? (écholalies? stéréotypies?)
– …

Certains de mes enfants adooooorent ça et réalisent à la suite 15 enchainements!

Cette compétence d’enchaînement est très utile à l’école et dans la vie en général. Ce genre de boîtes peuvent être fournies également à l’enseignant en ULIS en début d’année afin qu’il puisse mieux appréhender le niveau de son futur élève. Cela permet également d’entretenir les fonctions exécutives.

Sur le site, je catégoriserai « BàE » les articles qui contiennent des exercices compatibles avec la Boîte à Enchaînements. Evidement, comme il s’agit de présenter à l’enfant uniquement des exercices acquis, il faudra trier ce qui convient ou non à votre élève/enfant. D’une manière générale, essayez de varier le plus possible le panel d’exercices disponibles : l’enfant se lassera moins et il maintiendra plus d’acquis!

Bref, que des avantages à mettre en place une « boîte d’enchaînements » !! 😉

Voici des exemples d’exercices préparés pour être mis dans la BàE :

 

Afin de trouver rapidement les exercices que vous pouvez mettre dans une BàE, tapez « BàE » dans le moteur de recherche en haut à droite sur mon site.