Publié dans Adaptations et critiques de jeux, Langage oral, Lexique - vocabulaire

Décline Je Tu, de Cit’inspir

Avant même de jouer avec ce jeu, si la notion Je/tu vous parait un peu complexe, je vous invite à consulter cet article pour faire un exercice sur-mesure à l’enfant dont vous vous occupez : ici. Une fois plus à l’aise, vous pourrez vous amuser avec « Décline je/tu » qui est plus symbolique.

Cette petite boîte est composée de 50 cartes d’action et d’une carte joker «patate ».
Il est à noter que toutes les actions représentées sont « mimables ».

Les 50 cartes représentent : 25 verbes d’actions avec un bonhomme, et 25 cartes avec ces mêmes actions mais où chaque bonhomme a un chapeau !

Le mode d’emploi propose de faire un pliage pour créer un chapeau en papier, et hop, c’est parti !
Ils décrivent 5 modes de jeu qui donnent des idées pour l’exploiter.

 

L’idée est simple

L’enfant (ou l’intervenant) met le chapeau, et on pioche les cartes tour à tour pour verbaliser selon les cas : « je nage », « tu dors », … en s’identifiant au personnage avec ou sans chapeau.

 

En conclusion, ce jeu, en étant très simple et épuré, offre plein de possibilités.
Il permet de travailler les verbes, les mimes en devinant les actions de l’autre (« tu nages? »), les différents pronoms sujets (« je … » , « tu … » mais aussi « il …  » ou « elle … »), la conjugaison (« demain je … »), les propositions relatives (« c’est toi qui … »), le subjonctif (« il faut que je … »)

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Droite ou gauche ?

Un petit jeu sympa de chez Gigamic qui fait partie de la série dans des boîtes en métal : Droite ou Gauche.
Il travaille la notion de gauche droite mais surtout de gauche droite relative !
Ce jeu est donc indiqué pour les enfants qui maîtrisent ces notions et non pour des enfants en apprentissage !! 

Le principe

On dispose un tas de cartes au centre de la table avec un point de départ et des directions.
Ensuite, on place les 7 cartes de policiers tout autour de ce tas et on doit suivre 3 directions de suite en appliquant « gauche » ou « droite » mais de façon relative! On se place par rapport au policier : ainsi le fait qu’il soit de dos ou de face va impacter. On doit ensuite nommer la carte correcte à l’issue des différents déplacements le plus rapidement possible !
Assurez-vous que l’enfant sache nommer : ambulance/voiture, arbre, réverbère/lampe, maison, stop, vélo et feu (tricolore).

Dans l’exemple ci-après : On part de la policière avec le dessin « maison », on fait 3 déplacements à SA gauche à elle (donc vers la droite car elle est de face) puis 1 déplacement vers la droite d’un policier de face (donc vers la gauche) puis 4 vers la gauche d’une policière de dos (donc à gauche aussi, car sa gauche est aussi la nôtre). 

Ce jeu n’est plus édité je crois, mais on le trouve facilement sur la marché de l’occasion. 
Dans ce cas, j’ignore quelles sont les règles quant aux potentielles photocopies du jeu dans la mesure où ce dernier n’est plus accessible autrement. J’ai envoyé un mail chez Gigamic et j’attends leur réponse. Si un lecteur connaît les modalités de diffusion d’un jeu plus édité, je suis preneuse.

 

Adaptations possibles

Afin de pouvoir jouer avec les enfants que j’accompagne, j’ai modifié les cartes policiers afin qu’ils apparaissent tous de dos. Dans ce cas précis, leur gauche est notre gauche et le jeu s’en trouve simplifié.

Vous pouvez imprimer le PDF ci-après, normalement, les cartes seront au bon format. Si il y a une légère différence de taille due à vos modes d’impression, ce n’est pas gênant dans la mesure où les 7 policiers seront de la même dimension.

Ensuite, j’intègre les vraies cartes de policiers mais je limite le jeu à un seul déplacement. On ne suit que la première consigne écrite sur les cartes. C’est d’ailleurs une adaptation « pour les plus jeunes » qui est décrite dans le mode d’emploi initial du jeu.

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Des cartes à compter

Il en existe beaucoup sur le net, c’est un support simple d’accès et qui permet de laisser l’enfant travailler seul.

Qu’est-ce que c’est?

Il s’agit de cartes avec 3 propositions sur le bas : on dénombre une certaine quantité sur la grande image et on choisit une réponse dans les propositions en bas.

Attention : ces cartes ne sont pas pour enseigner à l’enfant mais pour qu’il maintienne ses acquis, c’est-à-dire, qu’il s’auto-interroge sur ce qu’il connait déjà.
En effet, la présence des 3 propositions va embrouiller un enfant qui ne serait pas certain de sa réponse et il est toujours préférable de travailler les quantités avec des outils tangibles plutôt qu’en images en début d’apprentissage.

Comment donner sa réponse ?

Au choix, on peut sélectionner la bonne réponse de différentes manières : faire mettre une pince à linge (si au niveau motricité c’est complètement acquis par l’enfant), entourer avec un crayon Woody, poser un jeton transparent, …
Remarque : il est important que le jeton soit transparent car on veut sélectionner une réponse : celle qui est sous le jeton. Si les jetons sont opaques, ils vont cacher la réponse et non la sélectionner!

Je fabrique moi-même régulièrement des cartes à compter pour les enfants que je suis (certaines sont disponibles à imprimer sur ce site).
Souvent je reprends leurs intérêts afin de pairer le « travail d’école » avec quelque chose que l’enfant aime. On peut donc utiliser des personnages de dessins animés, des photos de leurs doudous, des illustrations d’items préférés, …

Comme j’ai pu l’expliquer antérieurement dans un article, j’aime beaucoup le manuel « Picbille » pour la compréhension de la numération avec les enfants avec autisme. C’est moins attirant qu’un personnage de dessin animé, certes, mais ça permet de généraliser les réglettes Picbilles à d’autres types de supports et permet de travailler les Picbilles en autonomie.

Carte à compter Picbilles de 1 à 10, puis de 30 à 100 :

 

Mais également, le dénombrement de grandes collections (supérieures à 10) et non organisée.
Ces dénombrements longs sont souvent sources de problèmes. L’enfant doit parvenir à élaborer des stratégies : recours aux paquets de 10/ tris visuels/ajouts éventuels de repères extérieurs/… Il est intéressant de voir quelle  stratégie il adopte spontanément afin la renforcer ou au contraire lui présenter une méthode plus efficiente.

Ce dénombrement de collections non organisées est important car dans la vie quotidienne, lorsqu’on doit dénombrer des éléments, ils sont en général en vrac et non présentés bien alignés ou par blocs.

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Bazar bizarre … les versions

Il existe plusieurs version de ce super jeu de chez Gigamic. Il existe une version junior ainsi que plusieurs versions à partir de 6 ans ainsi que la possibilité de tous les mixer … Bref, un vrai casse-tête.

Ces jeux « bazar bizarre » sont des jeux : attention, rapidité, régulation, concentration, inhibition !

 

La version junior

Bazar Bizarre - le jeu version Junior • Maternelle de Bambou

Le principe : il faut regarder attentivement la carte pour attraper, le plus rapidement possible, la ou les figurines qui sont de la bonne couleur.
Pendant la période de confinement, Gigamic avait mis à disposition le PDF de ce petit jeux afin d’occuper les enfants. Je pense (et j’espère) avoir le droit de le mettre ci-dessous à télécharger gratuitement (si vous êtes sur un ordinateur vous aurez un aperçu, sur mobile ça n’apparaitra pas) :

 

Dans ce PDF, on ne peut évidement pas saisir la statuette en bois, il faut donc taper sur la/ les bonnes cartes représentant les différents animaux. C’est un petit jeu sympa à trimballer partout : allez, à vos imprimantes ! 

 

Bazar Bizarre 2.0

Le principe général est le suivant :

Le jeu « Bazar Bizarre » est basé sur le fait qu’il y a des cartes sur lesquelles un élément existe, et d’autres sur lesquels aucun élément est de la bonne couleur.
Dans l’illustration ci-dessous, 

  • à gauche : la figurine existe : sur la carte il y a une baignoire verte et une brosse bleue. La brosse bleue existe en figurine donc on l’attrape.
  • à droite : sur certaines cartes, aucun des deux éléments est de la bonne couleur. Du coup, il faut attraper la seule figurine qui n’a rien en commun avec les cartes. Dans l’exemple ci-dessous, il faut attraper la figurine qui : n’est pas une grenouille, n’est pas une baignoire, n’est pas bleue et n’est pas rouge, donc … le fantôme !!

Pour parvenir à faire comprendre aux enfants ce jeu super qui fait travailler plein de choses, je procède par étapes.

 

La première étape

Au tout début, je commence par un exercice encore plus simple que la règle de Bazar Bizarre Junior : il s’agit de cartes adaptées avec un seul élément : si il est de la bonne couleur, on le prend, sinon, on ne fait rien -> Tâche GoNoGo pour le jargon psy : il faut se retenir d’attraper la figurine, cela travaille l’inhibition.
Pour cette adaptation, il suffit de posséder le jeu avec les figurines et d’imprimer mon pdf ci-après :


On place les figurines devant l’enfant, on lui demande de poser ses mains, on fait défiler les cartes, l’enfant doit laisser ses mains posées ou attraper la bonne figurine selon les cartes qu’on lui montre.

 

La seconde étape 

Il va falloir sélectionner dans les cartes originelles du paquet celles où il y a un élément correspondant, où la figurine existe. Nous n’allons travailler qu’avec ces cartes-là jusqu’à ce que l’enfant soit à l’aise avec ce principe de jeu. 
La difficulté sera un tout petit peu plus élevée que ci-dessus dans la mesure où l’enfant devra sélectionner parmi 2 éléments celui qui correspond à une figurine sur la table.

 

La troisième étape

Afin de s’entrainer à exclure, j’ai crée des petites bandelettes d’entrainement. Ces dernières permettent de représenter une opération cognitive qui sera à mentaliser ultérieurement. Si l’enfant ne parvient pas avec ces bandelettes, inutile de lui faire faire de tête, il faudra préalablement qu’il s’entraine avec ce visuel.


Vous pouvez imprimer, plastifier, découper et si vous n’avez pas le jeu, vous pouvez imprimer la dernière page pour remplacer les figurines.

Bazar_bizarre_extraire_rien_en_commun-1Télécharger

 

Quatrième étape 

Une fois l’exercice avec les bandelettes acquis, on reprend le jeu et on ne travaille qu’avec la partie du paquet qui contient les cartes « difficiles », c’est-à-dire les cartes qui ne présentent aucun élément commun avec les figurines. On va se centrer exclusivement sur ces cartes afin de se familiariser avec le fait d’exclure certains critères cette fois-ci mentalement !

 

Cinquième et dernière étape

Vous pouvez enfin mettre les deux lots de cartes ensemble afin de jouer avec la totalité des cartes en vous basant sur les règles normales.
Le fait que les deux paquets soient réunis augmente considérablement la difficulté. Ls enfants vont avoir un temps de flottement avant d’être de nouveau à l’aise, c’est normal : il va falloir qu’ils alternent les stratégies afin de les faire correspondre avec l’une ou l’autre des deux configurations. Ce jeu est par essence THE support pou travailler les fonctions exécutives (inhibition, flexibilité)

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Discrimination visuelle de l’orientation

Avant même de travailler les prépositions et tout le vocabulaire spatial, il va falloir s’assurer que l’enfant fasse la différence VISUELLE entre deux situations. C’est uniquement lorsque l’enfant a perçu et est attentif à cette subtilité que l’on va pouvoir commencer à mettre des mots tels que « à gauche », « au milieu », etc, …, sur ces situations spatiales et non l’inverse.

Petite précision : il s’agit ici de faire la différence entre des images « miroirs », des éléments qui sont représentés comme allant vers la droite ou la gauche, etc, … et non de prépositions spatiales en tant que telles (dessus, dessous, …) que l’on a pu voir dans cet article.
Il s’agit surtout d’observations fines et de repérages complexes.
« Aller vers la droite » ou « aller vers la gauche » est un concept qui me semble plus compliqué que « être à droite » ou « être à gauche » dans la mesure où ça demande de mentaliser une action représentée sur papier, donc statique. 

Afin de voir si l’enfant est sensible à un élément placé à droite ou à gauche, vous pouvez imprimer ce PDF et lui faire trier ces photos de playmobils :

Comment s’assurer que l’enfant fasse cette distinction et/ou comment enseigner l’émergence de cette différenciation?

Comme d’habitude, cet enseignement doit se faire en manipulant mais faute d’avoir les supports pédagogiques pour (genre Topologie ou Toporama de chez Nathan), ou de les fabriquer soi-même, je vous propose dans cet article des illustrations dessinées à dessein.

 

Voici donc ci-dessous un PDF pour le tri d’images.
Il s’agit de trier en deux tas les deux orientations différentes. Les illustrations sont été faites de façon à estomper les indices visuels facilitant la différenciation. 

 
Une fois cette compétence acquise, l’enfant va pouvoir verbaliser « il va vers la droite », « elle va vers la gauche », etc, … et bien d’autres supports chouettes pourront être utilisés ! Tels que « bien lu bien vu » de chez Le Grand Cerf, « 1,2,3 Eduludo, etc, …
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Qui se ressemble, s’assemble !

Petit jeu de cartes de chez Imag’Inès.

Le but est de trouver un critère en commun pour se débarrasser de ses cartes. Il y a 96 cartes avec deux photos d’items différents et également 16 cartes consignes.
Même si les auteures donnent une règle, à partir de ce matériel, on peut créer plein de possibilités de jeux.

Avec mes enfants, comme toujours, j’adapte la difficulté.

 

Avec la plupart des enfants, j’utilise uniquement les cartes avec photos : j’en place 8 et on tente de faire des couples de cartes en annonçant le commun entre les deux. Pour les enfants plus âgés, on peut augmenter la complexité en réduisant le nombre de cartes.

  • « poule et chien » ce sont des animaux
  • « brosse et sèche-cheveux » car ça se trouve dans la salle de bain
  • « aspirateur et rollers » car ils ont des roues
  • « sèche-cheveux et aspirateur » car ça se branche
  • « transat et jupe » car c’est en tissu
  • « patates et poisson » parce que ça commence par P
  • « lapin et ourson » parce qu’ils ont des poils, …

C’est assez amusant car quand j’y joue, les enfants reprennent souvent le même critère, celui de « animaux » mais à force de m’entendre ouvrir le champ des associations possibles, par exemple, par matières, par couleurs, par fonctions, ils glissent tout doucement vers d’autres combinaisons sans que je ne dise rien ! Super chouette …

Selon l’utilisation du jeu, on peut travailler des choses différentes. C’est un petit jeu transversal qu’il est bien d’avoir dans sa mallette de travail quelque soient les enfants dont on s’occupe!  Je suis très contente de posséder ce basique !

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Les prépositions spatiales

L’enseignement ne se fait PAS sur feuille au début!

La manipulation est essentielle : c’est cela qui va permettre de comprendre la notion dans l’espace avant de pouvoir se la représenter en 2D sur papier.

 

Enseigner les prépositions spatiales

 

Préalable à cet enseignement

Avant même d’introduire des termes, il faut s’assurer que l’enfant fasse la différence visuelle entre différentes situations. Souvent, les intervenants commencent l’enseignement des mots avant même de s’assurer de cela.

Dans un premier temps, on va tenter de demander à l’enfant de placer de la même manière que nous. Pour l’exemple ci-après, il faut 2 bonhommes Playmobil et 2 baignoires. On place par exemple le Playmobil DANS la baignoire, on dit « fais pareil » et l’enfant doit faire pareil avec le sien. C’est important d’avoir les éléments en double-exemplaire pour que l’enfant puisse comparer les deux états finaux.
On fera pareil avec droite et gauche, SANS verbaliser ! le but n’est pas qu’il apprenne les mot mais juste qu’il mette les éléments de la même façon et qu’il prenne conscience qu’on veut qu’il soit vigilant à comment sont placés les objets.

Ca, c’est déjà un premier pas important. Ensuite, l’enfant va comprendre qu’il existe des mots qui servent justement à décrire « l’endroit où on va le mettre » : les prépositions spatiales.

Si vous n’avez pas de Playmobil en double, vous pouvez prendre des boîtes tupperware identiques, des verres et des cuillères, etc, …

 

Définir les termes à enseigner

Ensuite, on va introduire le vocabulaire, il faut fixer les termes exacts que l’on va utiliser : sous? dessous? au-dessous? pour quelqu’un en apprentissage, ça fait bcp de termes pour une seule représentation. Dans l’idéal, il faudra que l’enfant les connaisse tous, cependant, nous lui apprendrons petit à petit.

Ci-dessous un tableau récapitulatif des prépositions à enseigner.
Sur fond bleu, il y a celles qui me paraissent les plus couramment utilisées et les plus faciles à apprendre (en réceptif et expressif). Au début de l’enseignement, concentrez-vous uniquement sur ces termes en veillant à utiliser toujours le même mot pour la même position dans l’espace.
Celles sur fond blanc pourront être enseignées comme synonymes en les rapprochant des premiers termes acquis (par exemple : « oui, c’est sous la table, c’est dessous! »).

 

Comment enseigner ces prépositions ?

Comme pour les autres enseignements, il convient :

  • de les travailler par petits groupes (selon l’enfant par groupes de 3 ou 4 termes, par exemple, on commence par « sous », « sur » et « dans »).
  • de les travailler en réceptif et en expressif, …
  • de les travailler avec beaucoup de supports différents, quelque chose « dans une boîte », « dans un verre », « dans la maison », « dans la voiture Lego », … il y a plein d’endroits possibles !!
  • puis seulement de les travailler sur images, photos, dessins, …

Ci-dessus, une maison que j’utilise depuis de nommmbbrreuuses années, faite sur mesure en bois : elle a une partie plate sur le toit et est sur pilotis (pour pouvoir avoir un « sur » et un « sous »). Je prends Sulli (de Monstres et Compagnie) ou bien un autre personnage apprécié de l’enfant et c’est parti :

  • Je montre une image et dis « mets pareil » ou « fais le même », … et l’enfant doit placer Sulli au bon endroit « ouiiii super il est SUR la maison! ».
  • Je place moi-même Sulli et lui demande : « où est Sulli? » et je guide en échoïque (voir ici les types de guidances) « SUR [la maison] ».
  • Je dis « [mets] SUR la maison » et guide physiquement (voir ici les types de guidances) le bras de l’enfant pour le mettre dessus.

En parallèle, il faut travailler ces mêmes notions avec d’autres contenants, comme expliqué plus haut : boîtes, lego, maison de Barbie, etc, … On peut travailler avec les peluches du lit : « mets Winny entre Gros mouton et Lapin bleu », etc, ….
On travaille aussi avec son propre corps : « mets le panda à gauche », « mets le Winny sous toi »,  …

 

Généralisation et passage en 2D

Puis, lorsque qu’on ne guide plus et que les notions sont bien acquises, on peut commencer à travailler avec des images. Attention aux différences de focus : il faut être vigilant sur les supports et éviter ce genre d’images (trouvées sur le net) :

Pour nous, il est (plus ou moins) évident que nous allons focusser sur le rond mais si on se met à la place du carré, dans la première image, il est dessous, dans la seconde il est au-dessus ! Veiller à toujours choisir des images où le point de centration est évident (en général : du vivant).

 

Idées de jeux avec les prépositions spatiales

Pour travailler en jouant avec ces notions spatiales, j’avais fait un article sur un jeu de chez DJECO que j’aime beaucoup : Pipolo. Attention, il faut prendre l’ancienne version et non la nouvelle. Pour voir l’article c’est par ici.

Il y a aussi « Où est Monty?« , un jeu de chez Beleduc que j’aime beaucoup, voir l’article ici.

 

Si vous pensez à d’autres choses, vous pouvez les ajouter en commentaires !  🙂