Publié dans Adaptations et critiques de jeux, Aide à la création de supports

Des pingouins bien rangés dans l’ordre !

Il y a quelques temps, je dessinais des bandes de pingouins afin de faire faire reproduire des séquences à mes plus jeunes.

Aujourd’hui, j’utilise ces mêmes bandes afin de travailler les notions autour de l’ordinal.

Vous trouverez des informations sur ce matériel sur cette page ici, et notamment des dessins de pingouins pour faire un ersatz de ce super matériel en attendant que vous les achetiez 🙂

Avec les petits / les nouveaux apprenants : reproduire une séquence en vrai et en image

Reproduire une séquence de plusieurs items est très important, c’est entre autres la condition sine qua non pour former des mots puis des phrases.
L’étape la plus facile va être de reproduire de réel à réel : on va donner une banquise à l’enfant et on en place une en modèle. Puis, on met un pingouin et l’enfant devra aussi mettre un pingouin tout à gauche sur sa banquise (tous les autres sont rangés, cette étape est sans distracteur). Puis, on met 2 pingouins et on augmente en introduisant des distracteurs petit à petit.

Ci-dessous, reproduction en réel ; j’ai fait un modèle et l’enfant doit reproduire la séquence en commençant par la gauche : orange, bleu, jaune. Pour que ce soit plus facile, j’ai mis à sa disposition un support troué avec 3 emplacements à pingouins.

Ensuite, quand l’enfant sait reproduire une séquence de 10 pinguions « en vrai », on va lui présenter une image comme celle ci-dessus. Il devra la reproduire mais cette étape est légèrement plus complexe car il n’y a pas de terme à terme possible  (ils ne sont pas de la même taille et donc ne « tombent pas » en face) et il y a un changement de plan (pour peu que le modèle ne soit pas verticalisé et soit simplement posé sur la table).

Ci-dessous, une photo d’une production d’un enfant : il a reproduit la séquence d’après une image.

 

Pour les (beaucoup !!) plus grands : l’ordre des pingouins

 

Voici comment s’organiser :

L’introduction de l’ordinal :

— On met un lot de 10 pingouins, un de chaque couleur au centre de la table et une banquise vide.
— On imprime des bandes de 10 pingouins (en cliquant sur l’image de la bande ci-dessus)
L’enfant prend un pingouin au hasard et je donne oralement son emplacement sur la bande (comme sur la photo ci-dessus) : « c’est le 5ème », « c’est le dernier », « c’est le 6e », etc…
On peut aussi introduire des indicateurs tels que : « il est ENTRE le bleu et le vert » ou « il est AVANT le rouge » (avant = à gauche mais c’est comme le reste: encore faut-il le savoir et donc, l’apprendre ! )
Et évidement, ensuite, on inverse les rôles: c’est l’enfant qui prend la carte et qui doit nous indiquer où mettre le pingouin que l’on vient de piocher.
J’ADORE.
Je ferai une seconde étape ultérieurement avec le Loulou pour des consignes plus complexes, telles que : « les trois premiers sont bleus » etc…  donc c’est à venir dans cet article sous quelques jours.

L’approfondissement de l’ordinal :  (EDIT du 27:07:23)

Pour approfondir cette notion, j’ai crée un petit PDF.
on va complexifier un peu. On va mélanger : ordinal + cardinal + différents items.
Donc, il faudra être attentif à :
— quoi : ce que l’on colorie, un pingouin, un chat, un avion?
— quelle quantité : combien on va en colorier : « le » = un ou « les 3 » = trois, … ?
— quelle position : le positionnement qu’ils ont : 2eme, 4eme, dernier?
Il va donc falloir être vigilant et ne pas confondre les informations, en les traitant toutes.
Au début, je fais faire l’exercice en manipulation avec des petits animaux en plastique et en inventant des consignes complexes (comme celles sur le PDF ci-dessous)
Puis, je travaille sur papier MAIS avec des jetons transparents pour sélectionner. En utilisant des jetons aimantés de bingo, les enfants peuvent ensuite ramasser les jetons avec la baguette magnétique!
Le fait de le faire en manipulant permet à l’enfant de s’organiser entre le cardinal et l’ordinal :
Exemple 1 : « les deux premières vaches ».
« On prend combien de jetons? » « deux »
« On met où? » « première = au début ».
Donc, les deux qui sont au tout début.
L’enfant va être tenté de sélectionner la deuxième vache (ordinal) ou encore, il va sélectionner la première vache, en oubliant l’information « deux » (cardinal).
Exemple 2 : « le dernier chien » sur une ligne où il y a des chiens et des vaches.
Il faut regarder UNIQUEMENT les chiens et parmi ceux-là, on prend le dernier.
L’enfant va être tenté de sélectionner le dernier élément, même si c’est une vache.
La manipulation permet de s’organiser de façon tangible (en prenant le bon nombre de jeton). Une fois plus à l’aise, on pourra travailler sur les PDF en coloriant (PDF en fin d’article).
     

Les exercices papier :

Ceci est une compétence qui doit être enseignée puis maintenue. Afin d’être sure de la tenir acquise pour l’enfant je vais faire des exercices papier pour entretenir avec son AESH à l’école. J’ai rédigé des petits textes qu’il pourra lire avec des pingouins à colorier de la bonne couleur selon les indications.
Edit du 26/07/23 :
Publié dans Visuo-spatial

Recopier une séquence

Le fait de recopier une séquence est un exercice qui doit précéder les enseignements de lettres. Il s’agit pour l’enfant d’aligner, dans l’ordre, plusieurs éléments. C’est important dans la mesure où l’enfant procèdera comme ca pour former ultérieurement des mots : il posera successivement des lettres dans un ordre précis pour former un mot.

Le matériel :


– Comme cela peut prendre du temps, mieux vaut commencer par reproduire une séquence de petits items qui ne soient pas des lettres de façon à ce que l’enfant ne se lasse pas.
– Evitez les supports plastifiés à scratch, ils sont peu intéressants au niveau moteur, se détruisent rapidement et sont moins agréables à manipuler que de vrais petits objets. Il est facile de trouver des petits éléments en plusieurs exemplaires dans une maison : coton tiges, trombones, duplos, jetons colorés, …

 

Comment s’y prendre concrètement ?

Comme d’habitude avec une progression rapide mais à tout petits paliers:
– Utilisez au tout début des objets en double : vous faites un modèle avec 3 items et l’enfant le reproduit. Vous pouvez poser ce modèle sur une feuille blanche et fournir une feuille blanche à l’enfant pour reproduire le modèle de façon à donner un « cadre » dans lequel se mettre.
– Puis, vous pouvez augmenter la quantité d’items : 4 puis 5, … jusqu’à une dizaine d’items.
– Vous pouvez travailler en parallèle ou par la suite ce même exercice mais dont le modèle sera en 2D : un modèle papier ou bien une photo de la séquence avec votre téléphone que vous mettrez sur le bureau. Vous pouvez utiliser des Playmobil, lego, etc, qu’il aime bien, inutile de les avoir en double vu que le modèle sera une photo pris antérieurement.

Attention, ce qui est difficile souvent lorsqu’on passe en 2D n’est pas tant la succession mais le changement de plan. C’est d’ailleurs, entre autre, pour cette raison qu’il est plus facile de reproduire une séquence avec un modèle « en vrai » (= en 3D)!
Il y a donc une différence entre reproduire une séquence dont le modèle est à plat sur la table, et recopier une séquence qui serait accrochée sur un tableau ou tout simplement posée verticalement.
Donc, au début de l’enseignement, mieux vaut favoriser un modèle sur le même plan.

 

Exemple de fiches à exploiter:

Ici, des fiches réalisées pour travailler le terme à terme avec Penguins on Ice (de Learning Resources), l’enfant peut reproduire la suite telle qu’elle est sur les fiches. Attention, sur ce type d’exercice, l’enfant doit placer les pingouins de gauche à droite, il faut le guider si ce n’est pas le cas.

Je les ai dessiné en couleurs, cependant, je joins les fiches en noir et blanc de façon à pouvoir soi-même colorier voire laisser l’enfant colorier (si il aime cette activité).

Publié dans Calcul, Comparaison, Dénombrement, Logique, Matériel générique, Maths, Motricité fine, Pince pouce-index, Visuo-spatial

Les penguins on ice, les pingouins sur la banquise !

J’ai la chance d’être très bien entourée : une maman habitant dans le Sud de la France m’a fait livrer ce jeu pour me remercier des conseils pour son fils …. RHHhhoo la belle surprise! Merci, merci, merci !

Un jeu Learning Resources plutôt commercialisé dans les magasins spécialisés éducation et/ou handicap.

Jeu composé de :

_ 100 pingouins, 10 de chaque couleur : rose, bleu, violet, orange, jaune, marron, rouge, vert, noir et blanc.
_ 10 banquises en plastique bleu transparent qui sont connectables sur la longueur ou sur la largeur.
_ un petit mode d’emploi avec quelques idées de mathématiques notamment.

Petits détails importants  : les pingouins sont agréables à toucher et n’ont aucune odeur.

Multitudes de possibles :

Ce set permet de travailler les mathématiques. Il peut également permettre de d’aborder des concepts pré-mathématiques, tels que :
– du tri de couleurs, évidement
– le tri de couleurs complexe : par exemple, ne sélectionner que les noirs, jaunes et les verts. Vous verrez, les enfants peinent énormément !!
– des correspondances terme à terme : en mettant une rangée de pingouins et l’enfant doit reproduire la même rangée en les plaçant dans le même ordre de gauche à droite (il existe pléthore de supports réalisés par des enseignants) (voir l’article ici),
– des complétions de patterns (voir l’article ici)
– des algorithmes : réguliers ou irréguliers, (article à venir)
– du dénombrement avec la notion de dizaine (un banquise = 10 pingouins)
– des petites opérations mathématiques posées : « 2 jaunes + 1 bleu = ? »,
– des opérations à inférer, du type : « 3 pingouins sont sur la banquise et un tombe à l’eau. Combien en reste-t-il? »

– …mais aussi des compétences motrices : pour les petits ou les enfants avec troubles moteurs, placer les pingouins sur les picots de la banquise n’est pas évident.
– ainsi que du verbal
– ou la mémoire de travail : auditive, visuelle, …  (un article à ce sujet)

Bref, c’est un matériel basique qui permet de travailler plein de choses!

Merci Lisa, les enfants se régalent!

 

 

Des PDFs gratuits pour créer des exercices

 

Ce matériel m’inspire énormément, il est quand-même vendu assez cher (compte-tenus des matériaux et des contraintes de fabrication …) mais c’est vraiment un basique pour un ortho, éduc ou intervenant qui débute.

En attendant, vous pouvez imprimer le pdf tout en bas de l’article afin de travailler les exercices disponibles sur ce site. 

Sur mon site, vous trouverez de nombreux PDFs à télécharger en rapport avec ces pingouins.
En tapant « pingouins » dans le moteur de recherche, vous tomberez sur d’autres articles avec des idées pour les utiliser : des patterns à reproduire, des algo, des séquences à mémoriser, etc, …

 

 

Des exemples d’exploitations en vrac …


Trier certaines couleurs parmi d’autres : prendre une seule couleur (mettre les bleus dans une boite) est en général facile pour les enfants mais lorsqu’il s’agit de mettre 2 voire plus de couleurs, c’est compliqué. Or, c’est importnat de pouvoir faire ca. Ci-dessous, les enfants trient les bleus, jaunes, rouges et verts dans la boite. Les autres doivent rester sur la table.

 

Reproduire un pattern :
Tout début pour ce petit bonhomme : mettre un pingouin vert dans chaque carré. Puis, dans un moule à muffins : mettre un jaune et un vert (il a un modèle d’une case avec un jaune et un vert pour repro visuelle)

   

 

Complétion de pattern :
Parmi un ensemble de pingouin (ici : jaune orange et bleu) il doit compléter celui qui manque ( à chaque fois j’en ai ôté un seul)

    

 

Reproduction de séquences (ABLLS-R : B13) et suite en algorithmes (ABLLS-R : B22) :

 

Petits problèmes avec addition en ligne simple : 

 

 

Comparaison de quantités avec mon tapis de comparaison : 

On trie les 4 couleurs et on répond à la question visuelle : compléter la collection, ou mettre le bon signe ou mettre le bon picto couleurs, ou mettre le picto chiffre, etc, …

     

Mémoire visuelle avec output moteur :

Avec petit dispositif en bois avec 3 trous pour cet enfant en difficulté visuo-spatiale.

     

 

Jeux « les pingouins matheux », un gros PDF qui reprend toutes les bases mathématiques :

Il y aura un article entier réservé à ce PDF : travail de « tous, aucun, que de, ni ni pas de », puis travail du cardinal avec ces notions là, puis travail de l’ordinal, etc , …

     

 

Voici un PDF avec mes dessins de pingouins si vous n’avez pas encore la chance de l’avoir acquis : 😉

Publié dans Fonctions exécutives, Mémoire de travail, Planification

La complétion : une compétence socle.

Souvent, on travaille les mathématiques de base avant même de s’assurer de la maîtrise de compétences sous-jacentes requises.
Parmi ces compétences, il y a selon moi la nécessité de compléter de petites séries (où la numération n’est pas requise, évidement).
Cette notion fait suite à toutes les séries de « donner le même », « donner un similaire non identique », etc, …

Ici, on va voir comment travailler le « répéter une même collection ». Comme d’habitude, on complexifie tout doucement au fur et à mesure pour ne pas mettre en échec et bien respecter le rythme de progression de l’enfant.

Comment procéder?

  • On prend des boîtes à casiers ou des récipients séparés (environ 5 ou 6) : ça peut être une boîte à compter, un moule à muffins, etc, …ou des bols identiques en couleur et forme.
  • Des petits objets bien identiques entre eux et différents les uns des autres : des pièces de jeu, des objets de la maison (trombones, boutons, coton-tiges, etc, …)

On fait ensuite un modèle dans le premier compartiment et on met à disposition les éléments à placer. L’enfant doit refaire le même pattern (=le même ensemble) X fois.

On peut commencer avec un seul élément et en mettre un dans chaque case, puis 2 éléments, et ainsi de suite.

Alors une petite question :
Disons que l’on veuille mettre dans chaque case : un pingouin vert, un pingouin rose et un cube bleu. Quel est le plus facile pour l’enfant? Ajouter juste les éléments manquants (A) ou bien remplir la totalité de la case (B)?

Bon, vous vous en doutiez, vu que je pose la question … le plus facile c’est évidement ce qui paraissait le plus compliqué a priori : tout remplir.
Compléter un début de collection entamée demande plus de manipulation mentale : de faire le point sur ce qui est mis, d’ôter mentalement ce qui est déjà mis afin de n’ajouter que le manquant.

Donc, on commence à travailler le fait de répéter toujours le même ensemble (la configuration telle qu’on la voit en B) – à la manière des algorithmes _ puis on travaille la complétion d’une collection en mettant déjà des éléments (comme pour la configuration A).

Exemples de complétions à 4 items :


Il y a 4 pingouins dans la 1ère case, il faudra compléter par 2 ou 3 pingouins selon les manques ET trouver les bonnes couleurs à compléter.

 

Ici, on a des formes différentes : un marron, un jeton jaune et un pingouin rouge. On enlève un item au hasard et on donne à l’enfant pour qu’il complète dans les bonnes cases :



C’est un exercice assez complexe mine de rien lorsqu’on augmente les cibles à compléter!

Cette activité, avec complétion ou non, peut être travaillée dans le milieu naturel facilement car c’est une compétence dont on a besoin au quotidien. Par exemple :

  • en faisant des minis-pizzas (mettre un fond de sauce tomate, un mini bout de jambon, un petit carré de gruyère, etc sur toute la planche à mini-pizza
  • en faisant des mendiants : l’adulte fait les aplats de chocolat et l’enfant met sur chaque : une noisette, un raison sec, et une amande.
  • en mettant la table, …
Publié dans Adaptations et critiques de jeux, Calcul, Dénombrement, Matériel générique, Maths

Outil pratique pour les mathématiques : le Connecting Ten-Frame Trays

 

Pour les non-anglophones, il s’agit d’un produit de chez Learning Resources : des « plateaux de 10 cases raccordables ».
Ce sont des plateaux avec des séparations en relief, il y a 10 plateaux de 10 cases et 5 demi-plateaux de 5 cases, tous imbricables.
Il y a un 150  jetons bicolores, que l’on peut retourner avec une face bleue et une verte, ce qui est bien pratique.

Personnellement, je m’en sers beaucoup avec les enfants car quelque soit leur niveau, il y a toujours quelque chose à faire!

Avec les petits, on peut tout simplement : leur faire placer un jeton par case pour la manipulation, les faire reproduire une séquence d’alternances bleu-vert en terme à terme, on peut coller des gommettes vertes et bleues sur un dé et piocher tour à tour la couleur indiquée, et avec des plus grands, on peut commencer à jouer avec les quantités.

Je trouve qu’à l’instar des Picbilles, ce support est bien pratique pour acquérir/généraliser la notion de dizaine. 

Personnellement, lorsqu’il y a 10 jetons verts, je leur fais retourner tous les jetons pour les mettre coté bleu et « 10 jetons » devient  » une dizaine ».
J’ai fabriqué des « plateaux de 10 » plastifiés de façon à gagner du temps et surtout à faire comprendre à l’enfant que « dix » devient un « tout » et qu’on peut le prendre en une seule fois (contrairement à 10 jetons qui sont plus difficiles à prendre en « un coup ») et que l’on appelle cela « une dizaine ».

Ces planches de 10 plastifiées permettent de surcompter plus facilement : « il y a 10 … (puis on prend des jetons verts un par un 🙂 11, 12 : il y a 12 jetons! »

Des plaquettes de 10 supplémentaires permettent de monter au delà de 100 et surtout, permet de concevoir la dizaine comme étant « 1 » et non « 10 ».

Sur le même principe, de façon à surcompter puis à multiplier, j’ai fait des « barrettes de 5 » (pour compter de 5 en 5 par exemple) et des « barrettes de 2 » pour compter de 2 en 2 (pour ces quantités, j’ai gardé la couleur verte, car ce n’est pas « une dizaine »).
Cette configuration prépare également au concept des billets et à la monnaie.


Ce support permet de comprendre plus visuellement la notion d’addition : 5 bleus + 3 verts = 8 jetons. On peut se servir également de jetons d’autres couleurs pour des additions à plus de 2 termes.

Plaquettes de 5 et de 2 complémentaires pour dénombrer de 2 en 2 ou de 5 en 5 ou surcompter.


Beaucoup d’activités sont possibles grâce à cet outil : donner à l’enfant des petites étiquettes avec un chiffre arabe et l’enfant doit mettre la bonne quantité, ou encore, on lui propose une quantité et il doit attribuer la bonne étiquette, etc, … 

Pour moi, c’est vraiment un basique pour mes 2 ans à 15 ans ! 😉  (environ 30€)

 

Si vous voulez les quantités en chiffres arabes et les plaquettes scannées pour surcompter, c’est ici : support_nombres_ten-frame_10