Avant de travailler sur papier, il est préférable de toujours travailler avec de la manipulation, ici par exemple des figurines : jouets, animaux en plastique, famille de playmobils, etc, … à trier dans des caisses. J’ai déjà fait des posts là-dessus.
Voici donc des documents pour travailler les déterminants.
Ici, il s’agit de renseigner les articles définis (le la puis l’) : il y a une version à relier et ensuite une version où il faudra écrire le bon déterminant devant chaque image.
Même si dans la consigne je demande un article défini, vous pouvez évidement vous en servir pour travailler les articles indéfinis (une / un) voire les possessifs.
Les emplacements pour écrire peuvent également accueillir des gommettes préremplies pour les enfants en trop grande difficulté avec l’écrit mais avec qui vous voulez travailler ces notions de genre. Vous pouvez réaliser ces gommettes facilement en écrivant vous-même LE / LA sur des étiquettes vierges. Pendant l’entrainement, on peut également utiliser des jetons comme ci-dessous ;
Attention : si l’enfant ne sait pas, il faut lui donner la formulation avec le bon déterminant dès le départ et ne pas verbaliser des questions du type : »c’est LE TIGRE ou LA TIGRE » car l’enfant va s’habituer à entendre une forme erronée.
Pour ceux en apprentissage par exemple, je mets moi-même les jetons et après, on verbalise tous les deux (lui en échoïque). Vous verrez qu’en plus, l’enfant apprend rapidement à lire LE/LA même lorsqu’il n’est pas lecteur et voudra lui-même placer les petits jetons.
Tout d’abord, avec les personnes.
Ici, je fais juste verbaliser et relier « le garçon » VS « la fille ». Pour ceux qui sont plus à l’aise, j’introduis le lexique « des gens » comme : « la dame », « la femme », « le monsieur », …
Il y a également un document avec les animaux :
Les véhicules, habits, ustentils et meubles :
Puis quelques documents sur les reprises anaphoriques (sujet), qui sont finalement rarement travaillées mais tellement utiles pour la compréhension du moindre texte :
Ici, vous trouverez des pronoms à relier avec des féminins pluriels & masculins pluriels, l’objectif est que l’enfant comprenne que « le masculin l’emporte » comme on disait à l’école quand on était petits :
Un enfant que j’accompagne est fanaaa des « monsieurs madames » … J’aime beaucoup également graphiquement ces personnages simples, épurés et du coup, je me suis attelée à faire des fichiers « je lis, je fais » sur ce thème.
On trouve sur le net de précieux : « je lis je fais » mais malheureusement, même les plus simples sont souvent trop complexes pour les enfants que j’accompagne. Du moins, en entame !!
Avant de commencer …
Il faut que l’enfant soit au clair quant à la signification des consignes : colorie, barre, entoure, écris. Si ce n’est pas le cas, travaillez séparément et une par une cette discrimination en introduisant une nouvelle une fois celle d’avant acquise. Pour travailler la discrimination des consignes de façon intensive, vous pouvez vous servir de cet article où il y a un fichier à imprimer.
Remarques quant au fichier :
il n’y a qu’une seule consigne au début, puis 2 consignes mais pas plus,
le vocabulaire est délibérément très très simple,
il y a plusieurs exercices avec le même dessin mais des consignes différentes afin d’éviter l’effet d’apprentissage si l’enfant a plusieurs fois les mêmes versions
quelques subtilités apparaissent : la consigne : dessine, colorie, écris et barre (un seul) ainsi que quelques notions spatiales (à côté, dessus, dessous) et la subtilité additive du type « colorie en jaune ET bleu » où il faudra colorier de deux couleurs. Si une de ces subtilités pose problème, il faudra la travailler séparément. (voir l’article cité ci-dessus)
Ce document a été construit pour être imprimé en 4 pages par feuille pour être mis dans une BàE : je vous recommande donc de l’utiliser comme cela. Ce fichier est réservé aux lecteurs : il sert à enchainer des consignes simples, les unes après les autres, SANS AIDE.
L'enfant a lu "perroquet" et "bleu": il a colorié le perroquet en bleu.
Dans cet article, je posterai les exercices permettant de travailler les confusions visuelles. En fonction des enfants avec lesquels j’ai travaillé, j’ai eu le classique bdpq mais aussi des confusions entre C et G, entre M et N, entre 7 et 4, entre 6 et 9, …
Du coup, systématiquement, j’ai crée des petits fichiers pour eux afin de travailler en « trier », en « à relier », en « à entourer », etc, …
Vous trouverez donc en vrac ci-dessous différents exos : ils pourront également être ajoutés dans des BàE pour les plus à l’aise! J’ajouterai régulièrement les fichiers de confusions quand j’en croiserai dans mon ordinateur …
Pour commencer …
Je conseille tout d’abord avant de commencer les exercices sur les lettres/chiffres ci-dessous, de s’assurer que l’enfant ait une bonne observation et une discrimination de l’orientation. Pour ce faire, aller faire des exercices de tris d’images avec orientation que vous trouverez sur mon site ici.
Les exercices-papier à télécharger
Il y a ici un peu tous les genres : à relier, à entourer, à trier, etc …
Dis-moi le genre et le nombre est un classique et basique édité chez Mot à Mot. Dans cet article, je vais le présenter mais également vous fournir des pdf avec des exercices plus simples.
La boîte contient 3 jeux de cartes, deux sur le genre et un sur le nombre :
le genre du nom (cartes codées avec un carré vert): avec des métiers ou des loisirs : un avocat, une avocate, un infirmier, une infirmière, etc, …
le genre du pronom (cartes codées avec un rond rouge) : il / elle avant un verbe avec des illustrations identiques dont seul le sujet (fille ou garçon) varie : « une fille nage » et « un garçon nage », elle/il boit, elle/il mange, …
le nombre du verbe (cartes codées avec une étoile bleue) : avec des illustrations mettant en scène un ou deux personnages, ce qui permet de travailler les verbes à flexions irrégulières (il dort/ ils dorment, il boit/ ils boivent, …)
Ce matériel propose différentes règles de jeu et contient aussi des cartes-consignes avec un petit extraterrestre qui donnent des indications sur quelles cartes défausser : féminin, masculin, singulier, pluriel.
Comme d’habitude, on peut le travailler en réceptif, en expressif, en memory, en pouilleux, en textuel (si on a le courage de faire des petites cartes texte à associer!) et on peut l’adapter à volonté.
Au tout début, les cartes « genres » (points rouges)
La nécessite de distinguer sur image fille/ garçon
En général, je commence en faisant trier en deux tas les cartes « genre du pronom », celles avec les ronds rouges. Je fais faire 2 tas à l’enfant en lui présentant les cartes par groupes de 2, avec les illustrations du même verbe. L’enfant va s’apercevoir que « c’est la même chose », sauf la tête du personnage : parfois c’est une fille, parfois un garçon. Et c’est à cela qu’il va falloir s’intéresser.
Si l’enfant ne parvient pas à discriminer visuellement les filles des garçons sur les cartes, il est inutile de continuer plus loin! il ne va pas pouvoir verbaliser il / elle fait telle chose. Il va falloir travailler cette notion à part : tris de photos de personnes de la famille en « fille/garçon », tris de photos des copains de la classe, tris de dessins très stéréotypés fifille et garçons, tris de Playmobil (bien genrés), …
Il faut reconnaitre qu’il est quand même pas évident de trier fille/garçon : les critères sont nombreux et subtiles. On s’aperçoit que cette notion est souvent acquise très tardivement par nos enfants. Parfois, je commence par les termes « un papa / une maman » car ces mots sont en général plus familiers (que une fille/un garçon, je ne parle même pas de femme/homme, expressions régulièrement inconnues !) et permettent de glisser gentiment vers les autres dénominations-cibles.
Il va falloir multiplier les supports très différents pour pouvoir généraliser, en faisant le tour des placards, on s’aperçoit qu’il y a de quoi travailler facilement dans une chambre d’enfant !
Trier des Playmobils
Trier les passagers de l’Arrêt de Bus.
L’introduction de il et elle, puis de l’ensemble : pronom+verbe
Lorsque l’enfant maîtrise ce classement, qu’il est au clair avec le fait de distinguer visuellement les personnages féminins des personnages masculins, on peut commencer en tant que tel. Je reprends mes petits pictogrammes (dispos en téléchargement au bas de la page) auxquels les enfants sont habitués et je verbalise UNIQUEMENT le pronom : « elle, il , il, elle, elle, … » pendant le tri. Normalement l’enfant va verbaliser également assez rapidement.
Puis, les cartes « nombres » (étoiles bleues)
Ces cartes fonctionnent comme les autres, par lots de deux. Les mêmes actions sont exécutées parfois par une personne, parfois par deux personnes. Elles abordent des verbes simples mais utiles : écrit/écrivent, dort/dorment, prend/prennent, etc, … donc bien pratiques à connaitre.
Comme pour le travail ci-dessus, je fais trier aux enfants les cartes par lot des mêmes actions, et je leur demande de les mettre dans le paquet des tout seul, ou dans le paquet des plusieurs. Je place un pictogramme « singulier/pluriel » (à télécharger dans le pdf ci-dessous ci besoin) pour les aider dans ce tri.
Afin de travailler un seul versus plusieurs, j’ai crée il y a quelques temps un support type « carte à compter ». Il est disponible en bas de la page si vous avez besoin de le travailler à part. Ce pdf reprend toujours mon codage « un rond/deux ronds » pour symboliser seul/plusieurs. Les illustrations ne sont pas de moi, elles viennent de chez Arasaac (site génial) où les images sont libres de droit (Licence Creative Commons BY-NC-SA, sans utilisation commerciale donc).
Pour dynamiser mes séances, j’utilise aussi un dé fabriqué maison avec 1 ou 2 gommettes, qui va représenter singulier ou pluriel : l’enfant devra choisir dans les cartes étalées une illustrations avec plusieurs personnages et le verbaliser correctement pour remporter la carte.
Jeu avec le dé singulier/pluriel
Puis, les cartes « nombres » métiers/activités (étoiles bleues)
Enfin, les cartes qui permettent de travailler sur les noms de métiers ou d’activités. En fait, je m’en sers rarement. J’utilise quelques cartes sur le vocabulaire connu de l’enfant : maître/maîtresse, danseur/danseuse, … mais peu me servent car j’exclue automatiquement ceux qui ne font pas sens (avocat/avocate, berger/bergère, etc, …)
Autres produits du même type :
J’essaie de me procurer le plus possible de matériels qui permettent de travailler ces notions car elles sont essentielles dans l’initiation à la compréhension de texte. Voici ceux que je connais mais si vous en avez d’autres, laissez un petit commentaire ! 😉
Que fait-il? que fait-elle? un magnifique matériel de chez Le Grand Cerf, il permet d’aller plus loin en produisant des phrases avec des attributs. Il est cependant bien plus cher que tous les autres, forcément. Il est composée de planches en plastiques avec des illustrations de personnages genrés ainsi que de cartons-indices avec des pictogrammes pour soutenir cet enseignement. (article à venir !)
Ainsi font : fait … font, de chez Ortho Edition, qui travaille le singulier pluriel pour les verbes à flexions irrégulières (article à venir !)
Verbes en images – au pluriel, de chez Passe-temps, qui est un lot de cartes. Celles-ci travaillent également la distinction entre pluriel féminin et masculin : il / elle /ils /elles. Je ne l’ai malheureusement pas (encore 😉 ).
Dans la même collection, il y a « dis-moi les pronoms » que j’aime beaucoup utiliser également. Il permet de travailler sur « le / la / lui/ se / les / leur », les reprises anaphoriques pronominales (COD est une personne, est un objet ou le COI est une personne) qui permettent de comprendre un énoncé.
Téléchargements gratuits sur ces notions :
PDF à imprimer avec les cartes à compter : un seul / plusieurs.
Le but est de trouver un critère en commun pour se débarrasser de ses cartes. Il y a 96 cartes avec deux photos d’items différents et également 16 cartes consignes.
Même si les auteures donnent une règle, à partir de ce matériel, on peut créer plein de possibilités de jeux.
Avec mes enfants, comme toujours, j’adapte la difficulté.
Avec la plupart des enfants, j’utilise uniquement les cartes avec photos : j’en place 8 et on tente de faire des couples de cartes en annonçant le commun entre les deux. Pour les enfants plus âgés, on peut augmenter la complexité en réduisant le nombre de cartes.
« poule et chien » ce sont des animaux
« brosse et sèche-cheveux » car ça se trouve dans la salle de bain
« aspirateur et rollers » car ils ont des roues
« sèche-cheveux et aspirateur » car ça se branche
« transat et jupe » car c’est en tissu
« patates et poisson » parce que ça commence par P
« lapin et ourson » parce qu’ils ont des poils, …
C’est assez amusant car quand j’y joue, les enfants reprennent souvent le même critère, celui de « animaux » mais à force de m’entendre ouvrir le champ des associations possibles, par exemple, par matières, par couleurs, par fonctions, ils glissent tout doucement vers d’autres combinaisons sans que je ne dise rien ! Super chouette …
Selon l’utilisation du jeu, on peut travailler des choses différentes. C’est un petit jeu transversal qu’il est bien d’avoir dans sa mallette de travail quelque soient les enfants dont on s’occupe! Je suis très contente de posséder ce basique !
Ce qui le rend très attrayant c’est …. le lot de tapettes à ventouses!
Il s’agit d’un jeu composé de deux lots de cartes :
un lot avec des distracteurs visuels : des objets à formes proches (ex : une poire et une ampoule) sont représentés sur un fond de couleur (rouge, jaune, bleu, rose ou vert)
un lot avec des distracteurs phonologiques : des objets à noms proches (ex: la douche, la louche, la mouche, …) représentés sur un fond de couleur.
Diverses variantes de jeu sont possibles en fonction du patient, personnellement, je joue souvent avec des enfants peu ou pas lecteurs, j’ai donc opté pour cette option : dans chaque lot, il s’agira d’écouter la consigne lue (ex : une louche sur un fond bleu) et de prendre la carte le plus rapidement possible à l’aide de sa tapette.
Il faut donc être attentif et bien se concentrer.
Pour plus d’idées d’exploitation, allez sur le site de ces deux orthophonistes qui est ici.
Je me servais déjà des tapettes ventouses de « Tap ta moustache » (jeu super chouette, article à suivre!) car la plupart des enfants adooooooooooooore !
Je l’avais détournée pour rendre plus fun certains enseignements : là, j’en ai 2 de plus, et en plus, sans moustaches! de quoi bien s’amuser en petits groupes …
Tout petit bémol : les cases pour ranger dans la boîte sont trop serrées pour y loger les cartes, pour la maniaque que je suis, c’est un bon exercice de lâcher prise … 😉 Mais bon, comme je le prends presque toujours en séance, plus besoin de la boîte !
Même lorsque les enfants ont appris à choisir, donc à répondre à la question « est-ce que tu veux un gâteau? » oui / non, souvent, répondre affirmativement ou négativement à une question non liée à l’obtention de quelque chose (un non-mand) n’est pas facile. Ils ont donc souvent « faux » à des questions toutes simples, faute d’avoir acquis cette compétence.
Voici un exemple avec la connaissance des couleurs
On peut s’assurer que l’enfant connaisse les couleurs :
en lui demandant de montrer le rouge, parmi une petit dizaine de couleurs dont le rouge. ———-> réceptif
en lui montrant le rouge et en demandant : »c’est quelle couleur? » « rouge » —————————-> expressif/tact
Un enfant ayant acquis ces deux notions principales peut néanmoins être en difficulté à répondre à :
« est-ce que c’est rouge? » en lui montrant une brique rouge (ou une bleue, ou une verte, …) et où il doit répondre oui ou non.
Après l’avoir travaillé à l’oral, il peut être utile de le travailler sur papier. Voici un document avec 14 pages de questions où il faut entourer oui/non à du vocabulaire imagé très simple. L’objectif n’étant pas le vocabulaire mais juste la compétence à répondre oui/non. De plus, cet exercice est un premier pas vers la compréhension écrite d’un texte. Pour un non lecteur, cet exercice peut évidement être fait à l’oral …
Dans ce document, de la page 1 à la page 5, ce sont des questions du type : « est-ce que c’est un chat? » A partir de la page 6, il y a des RFCC (= Réceptif par fonction, caractéristique ou classe = RFFC en anglais) du type : « est-ce que c’est un animal? » (classe), « est-ce que ça a des roues? » (caractéristique), « est-ce que c’est pour cuisiner? » (fonction), …
Ce document peut aussi être l’occasion de faire verbaliser un enfant : « est-ce que c’est X? » et que l’enfant oralise une réponse du type :
« oui, c’est un X »
« non, ce n’est pas un X »
ou encore « non, c’est un Y ».
Il peut également être imprimé en 4 pages par feuille et être mis dans une Boîte à Enchaînements.
Le jeu LECTRI (Orthoédition) vise à travailler la compréhension de petites phrases simples qui présentent des subtilités (formes négatives, genres et nombres) ainsi que des informations à combiner (couleurs, formes, etc, …) le tout en visant la compréhension de » est X », « n’est pas X », « n’est ni X ni Y », « est X ou Y », « est plus petit que X », « n’est pas plus grand que X », « a plus de X que de Y », etc, …
Le jeu est composé de triangles en carton épais, avec des écrits ou des dessins qui doivent être combinés. On retrouve ce principe dans le jeu beaucoup plus récent « Tricogito » (voir l’article ici).
Il existe 2 versions de LECTRI : – LECTRI 1 :
ο avec des animaux avec tailles et couleurs différentes
ο des personnages comportant ou non certains atours (couleurs de cheveux, lunettes, cartable, etc,…) – LECTRI 2 :
ο avec des déguisements (le vocabulaire est donc un peu plus complexe je trouve)
ο des oiseaux et fleurs qui vont travailler les notions de « il y a plus de X que de Y » ou « ni fleurs ni papillons », etc, … le vocabulaire de mathématiques de base nécessaire pour une compréhension basique des comparaisons.
Je commence toujours par les animaux et couleurs qui est je pense la combinaison la plus facile. Avant de commencer à jouer, il faut s’assurer que l’enfant discrimine bien les grands et petit animaux car je trouve que la différence n’est pas très flagrante et donc qu’elle est source de confusion. Éventuellement donc, pour s’assurer de cette bonne discrimination, faites trier l’enfant en deux tas « grands / petits » avant de commencer.
Comment introduire ce jeu ?
Tout d’abord, pour aider à la compréhension orale, on peut s’aider d’un dessin avec un codage, donc compréhension avec visuel comme ci- dessous.
En effet, il est difficile de combiner les deux critères « animal+ couleur » dans la mesure où la négation vient embrouiller : « grenouille + non jaune ». Il faut un certain nombre d’essais avant qu’un enfant ayant acquis le double critère (« donne-moi le bleu et rouge », etc, …) ainsi que la négation (question du type : « donne-moi celui qui n’est pas rouge »/ « donne-moi le pas vert », …) puisse acquérir le « double critère avec négation » (« donne-moi le bleu mais pas carré »).
On peut également travailler la compréhension orale en lisant la question à l’enfant qui doit pointer parmi un ensemble de réponses possibles (à augmenter au fur et à mesure des progrès de l’enfant)
Enfin, on peut créer une structure triangle qui va s’apparenter au jeu dans sa règle finale, en demandant à l’enfant de remplir un triangle de 4 emplacements autour de la proposition (que l’on choisit nous), comme ci-dessous.
Le fait de travailler sur cette configuration permet à l’enfant de se familiariser avec les types d’agencements du jeu : certains enfants sont en difficulté pour placer les triangles aux bons endroits.
On peut alors se centrer sur une seule proposition centrale : « elle n’est pas grande ».
L’enfant doit chercher parmi les féminins (donc pas chat ni poisson mais tortue ou grenouille) et parmi les « non grandes », c’est à dire les « petites ».
NOTE: on pourra alors constater la force de ce que l’on appelle « la catégorie unique » : si l’enfant commence à mettre une petite tortue, il aura tendance à mettre de la tortue sur les autres triangles. Il peut même être bloqué si il ne reste plus que des grenouilles. Cette flexibilité à aller piocher dans une autre catégorie va être à travailler (on peut par exemple saboter pour contraindre l’enfant à changer d’animal).
Lorsque l’enfant est plus à l’aise et si il est lecteur, on peut enfin passer à la forme originelle du jeu : jouer avec tous les triangles.
Certains de mes enfants ayant des problèmes moteurs importants, j’ai fait une version imprimée, plastifiée et magnétisée : cela permet aux maladroits de ne pas dégommer tout le plateau de jeu en cas de geste malencontreux!
On place un triangle au milieu d’une grande ardoise, on donne 7 triangles (ou plus ou moins …) à chacun et hop, en avant! que le meilleur gagne!
Les différents matériels proposés ci-dessous sont tous basés sur le même principe : ils servent à travailler la compréhension (de la lecture le cas échéant) et l’écoute si on préfère dicter (aux élèves ou à l’enfant). Je trouve intéressant d’en avoir plusieurs pour que les enfants ne se lassent pas trop et qu’ils puissent travailler sur du vocabulaire dans des univers différents. Ils coûtent cependant à l’unité dans les 35€.
Quelques termes sont parfois à remplacer « chandail », « maïs soufflé », « souliers », pour les non canadiens! 🙂
Le principe général
Pour chacun de ces jeux, il va falloir prendre connaissance des informations afin de trouver, à force d’éliminations, LA personne concernée. Il s’agit du principe du « qui-est-ce? »
Ils sont tous composés d’une grande illustration sur un thème spécifique (la photo de classe, la croisière, le cinéma, le camping, etc, …) et de fiches de lectures (une trentaine selon la version) qui ont un niveau croissant.
Selon le cadre (en classe ou en individuel) et selon les spécificités de l’élève (problème moteurs, visuo-spatiaux, etc, …), on pourra adopter une façon de sélectionner différente :
– dans une pochette plastique et on barre au welleda
– en la plastifiant et on barre avec des crayons woody (voir l’article)
– en posant des jetons opaques que l’on posera sur ceux à éliminer (je réserve les transparents pour les activités où on doit au contraire sélectionner)
– en posant l’illustration sur une plaque métallique et en donnant des aimants « croix » (si problème moteur, c’est moins labile), …
Cette activité peut se faire en individuel ou en petits groupes où chacun a son illustration et l’enseignant lit les consignes à tous.
Elle peut également être faite en autonomie avec des enfants lecteurs, la réponse ne figurant pas sur les éléments distribués mais sur une feuille à part! 😉
A NOTER : on différencie la compréhension orale (lorsque l’enfant entend la consigne) de la compréhension écrite (lorsque l’enfant lit lui-même sa fiche). Il est donc très intéressant de comparer les deux passassions.
Mais ATTENTION, lorsqu’un enfant lit par exemple : « il a un ballon » et qu’on reprend : « oui, il a un ballon, c’est ça » et bien cela devient … de la « compréhension orale!. Alors attention, comme d’habitude, on garde le silence !! (oui, je sais c’est difficile !)
Au moment où je rédige, les Editions Passetemps offrent des gratuités avec différentes planches :
Téléchargez des extraits de certains jeux de notre populaire collection Lecture et inférences.
Le plus facile dans ceux qui existent (et surtout ceux que je possède!!) est selon moi, « La photo de classe » car les premières phrases sont très courtes et font référence à des concepts et un vocabulaire bien connu des enfants (les vêtements, animaux, fruits, couleurs,…). De plus, les enfants sont assis et donc « bien rangés », ce qui facilite le balayage gauche -droite-haut-bas!
Il se présente comme ci-dessous (photo éditeur) :
Il y a 2 niveaux (3 apparemment dans la nouvelle réédition) : un niveau rouge, facile et un vert, plus complexe.
Voici un exemple de la toute première carte niveau rouge, la plus facile donc :
On voit que le vocabulaire est facile, même si il y a une négation « je n’ai pas de chien ». Il faut donc chercher sur le fameuse « photo de classe » un enfant qui a un sourire, qui est brun, qui a une pomme sur son bureau, qui n’a pas de chien et qui a un ballon sous son bureau.
« La photo de famille »
Plus complexe, mais avec du vocabulaire bien connu aussi. Les fiches ont une difficulté croissante là-aussi. Cependant, même les premières fiches comportent des distracteurs et négations ainsi que des inférences pas évidentes :
Exemple fiche 1 : « Quelqu’un a un oiseau sur la tête, ce n’est pas moi » (= je n’ai rien sur la tête »), ou encore « Afin de cacher mes cheveux blancs, j’applique une teinture sur ma chevelure » (= je n’ai plus les cheveux blancs).
Exemple fiche 17 : « Selon l’ordre alphabétique, mon prénom vient avant celui de Yves, mais après celui de Liam ».
Exemple fiche 19 : « Si je te disais que je suis le plus grand et le plus gros de ma famille, ce serait faux » (= je ne suis pas le plus grand et le plus gros de la famille) ou encore « je suis un être humain de sexe masculin ».
« Au cinéma »
Plus complexe que « la photos de classe », mais avec du vocabulaire connu. Les fiches ont une difficulté croissante là-aussi.
Exemple fiche 2 : « Certaines personnes ont apporté une peluche. Je ne l’ai pas fait. » ou encore « Ma chevelure est de la même couleur que celle de Clara » (= donc il faut regarder celle de Clara)
Exemple fiche 16 : « Si je te disais que mes cheveux sont gris, je te mentirais. » ou « Je ne regarde pas l’écran. J’observe attentivement la personne de sexe masculin à ma droite ».
Exemple fiche 20 : « Je peux te dire que mon abondante chevelure n’est ni rousse ni grise ».
Bref, vous avez compris le principe de ces petits supports bien sympathiques. Pour varier les plaisir, vous trouverez également :
« L’anniversaire »
« La croisière »
« L’aquarium »
Celui-ci contient beaucoup d’infos à combiner pour retrouver des poissons (taille, déco, couleurs, forme …):
« Dragons en mission et Mordus de vampires »
Ils sont selon moi plus complexes dans la construction des phrases, les inférences et le vocabulaire employés. Néanmoins, les enfants peuvent bien accrocher sur les thèmes abordés :
Il existe d’autres thèmes et de nouveaux sortent régulièrement.
Attention à ne pas dégouter les enfants car ces déductions demandent beaucoup de concentration. Pour les enfants pour qui tout cela est encore inaccessible, il faut travailler sur des supports et critères plus simples. Nous verrons cela sur prochain article.
Adaptations pour les planches gratuites de chez Passe-Temps
Ici, une version de défis avec uniquement des phrases positives et un vocabulaire très simple. Cela permet de se familiariser avec les personnages et la recherche de petits détails.
Nouvelle version avec La plage :
Pour travailler avec les petits non-lecteurs (à condition de leur lire, bien sûr!) et / ou avec les lecteurs qui devront se débrouiller.
Je vous propose un niveau TRES DEBUTANT afin de pouvoir tout doucement aller vers les jeux originels qui contiennent plus de challenges, évidement.
Je pars donc de l’illustration de la solution de leurs extraits (sur leur site donc), où il n’y a que 3 à 5 personnages, afin de simplifier au maximum.
Ensuite, il suffit de suivre les consignes que vous dicterez à l’enfant (ou bien qu’il lira, si c’est possible).
J’ai simplifié au maximum afin que les enfants soient en réussite.
– une seule consigne, critère positif
– une seule consigne, critère négatif
– deux consignes, critères positifs
– deux consignes, critères mixés.
J’ai tenté de simplifier au maximum également de lexique et de ne pas faire de reprises anaphoriques (donc il y a des répétitions).
REMARQUES :
– afin que l’enfant comprenne bien le fait d’exclure ou de sélectionner, vous pouvez lui faire mettre des jetons OPAQUES sur les personnages à éliminer et des jetons transparents cerclés, pour les personnages qui sont validés.
Ces dispositifs tangibles que vous mettrez en place SONT TRES IMPORTANTS. Ce sont des façons de sélectionner qui vont permettre à l’enfant de comprendre « celui-là ça ne va pas » versus « oui, c’est ok pour celui là ».
Car c’est deux nouvelles compétences qui sont complexes :
– L’enfant a l’habitude de vous donner un seul item parmi plusieurs, là il va falloir qu’il apprenne qu’il peut en « garder » plusieurs.
– L’enfant a l’habitude de sélectionner et non de désélectionner : il va falloir qu’il apprenne à exclure quelque chose qui n’est pas X.
Travailler les synonymes avec des enfants autistes? quelle drôle d’idée ! A priori, cela semble un peu trop scolaire et complexe pour être utile … Le but n’est pas d’éviter les redondances disgracieuses à l’oral mais bien de favoriser la compréhension du vocabulaire de base pour des termes fréquemment utilisés.
Lorsqu’on travaille avec un enfant qui n’a pas ou peu de vocabulaire, il faut travailler tout d’abord les noms. Traditionnellement, il est admis qu’il faille 150 mots pour augmenter le répertoire en introduisant les verbes. Ensuite, on introduit les adjectifs … Ca paraît très logique mais régulièrement, lorsque je vais en IME, l’un des premiers enseignements est les couleurs…
Cependant, on s’aperçoit rapidement que même dans le vocabulaire simple, quotidien et fonctionnel, les termes utilisés diffèrent d’une personne à l’autre. Il va falloir que l’enfant apprenne que des mots signifient parfois la même chose. Pour les enfants autistes qui sont souvent les rois de l’univoque, ce peut être complexe. Le pré-requis pour ces synonymes est de pouvoir associer des semblables non identiques (voir article à ce sujet) que l’on travaille au début avec des objets ou des images. Ensuite, lorsque cette flexibilité mentale est acquise, on peut travailler sur les mots. Les non-lecteurs peuvent également travailler cela à l’oral.
Ainsi, il est important pour l’enfant de savoir que :
une baguette = un pain
un homme = un monsieur
une maman = une mère
un papy = un grand-père
pareil = le même, …
-> Et oui : dans les exemples ci-contre, il s’agit d’un vocabulaire très simple et en fonction des personnes, on utilisera plus volontiers un terme plutôt que l’autre. Il y a donc nécessité rapidement de savoir que ceux-ci s’équivalent.
Remarque : les synonymes sont parfois des sens proches, il s’agit de synonymes adaptés au handicap, ils sont donc très différents de ceux disponibles sur internet pour les CE1-CE2! Nous visons ici la compréhension de cibles fonctionnelles et simples.
Pour ce faire, j’ai crée un petit jeu. L’objectif est de mettre ensemble 2 mots pareils. Pour simplifier la combinaison, il y a un « codage » : il faut imprimer une liste sur feuilles oranges et l’autre sur feuilles jaunes. Le jeu consiste à associer une étiquette orange avec une jaune.
Synonymes simples, fonctionnels et fréquents.
En séance, j’essaie de prendre un frère ou une sœur mais si ce n’est pas possible, on joue à deux. On étale par exemple les oranges sur le bureau, on tend en éventail (ou en gros tas … 😉 ) les étiquettes jaunes, l’autre pioche et il doit retrouver le synonyme orange sur le bureau. Dès qu’il trouve, il remporte son lot. Puis, ce joueur présente à son tour les étiquettes jaunes au premier joueur et ainsi de suite! Il n’y a pas de gagnant ni de perdant mais c’est plus ludique que de laisser l’enfant associer toutes les étiquettes seul. De plus, ca permet à l’adulte d’apparier les synonymes plus complexes pour laisser ceux accessibles pour l’enfant.
Si vous avez d’autres idées de vocabulaire très simple et fonctionnel qui n’y figurent pas, aidez-moi à compléter cette liste! 🙂
Remarque : mon ami Matt, aesh auprès d’une enfant sourde me précisait que ce support pouvait également être utile avec ces enfants là : l’accès aux synonymes étant compliqué à acquérir.
C’est un jeu classique que l’on trouve en supermarché et qui est très fréquemment en vente d’occasion. Il existe plusieurs versions : des plateaux plus petits, des versions de même tailles mais en photos ou en dessins, ainsi que des versions dont le but diffère légèrement.
Il s’agit d’un plateau de jeu et des petites cartes avec plus de 300 petites cartes illustrées. Le but du jeu est de retrouver l’illustration sur le grand plateau de jeu. En soi, il est déjà assez intéressant à utiliser comme ca. Pour les enfants plus petits, on peut trier les images par « tranches » de plateau dans des petits sacs, cela permet d’avoir une surface à scruter moins étendue.
Jeu du Lynx dans sa version la plus classique.
Le Lynx a l’avantage d’être une énorme banque d’images dont on peut se servir indéfiniment pour faire des tris selon le niveau de l’enfant. Ainsi, on peut trier par couleur, par forme, par catégorie, par fonction, par genre, par localisation, par nombre, …
Ci-dessous, des étiquettes réalisées par une maman avec laquelle je travaille :
Etiquettes à piocher ……
… pour trouver un item correspondant!
On peut également trier les cartes en genre et en nombre : féminin singulier, masculin singulier, féminin pluriel, masculin pluriel.
Voici différents documents autour des chiffres et des nombres, en écriture chiffrée et en lettres.
Tous les chiffres sont en « français » : 4 « ouvert » et 7 « avec une barre.
Ces petits exercices peut être utile également lorsque la notion est acquise afin d’imprimer en 4 pages par feuille et de les mettre dans ce que j’appelle une boîte d’enchaînement.
Exercices : relier des écritures chiffrées ensemble.
Exercices : relier des chiffres et nombres en écritures chiffrées et en lettres.
Afin d’enrichir le vocabulaire, surtout dans le handicap, il est souvent nécessaire de travailler ce vocabulaire de façon intensive et spécifique. Seule une exposition fréquente va permettre de mémoriser ces parties d’éléments.
N’ayant pas trouvé de supports dans le commerce ou sur le net, je m’y suis attelée.
J’ai donc réalisé une série de dessins (voir liste ci-après) en coloriant en jaune les parties à travailler:
Associations de cartes « parties d’items » avec des mot écrits.
Les parties d’objets peuvent donc être enseignées au début sur table, voici des petites idées pour travailler cela:
montrer une image avec une zone jaunie et l’enfant doit montrer cette même zone sur un objet réel, et répéter le nom de cette partie
associer la même image sur une planche d’images (comme un loto, il faut imprimer les image 2 fois) et verbaliser la partie
prendre un item (ex : le pied) et devoir verbaliser toutes les parties qu’on peut trouver dedans (ex : orteils, ongles, talon, cheville, …)
dire une partie et l’enfant doit retrouver l’item, …
dans la photo ci-dessus, l’enfant (lecteur) doit également associer le mot écrit à l’image.
Voici les items dont il m’a paru important de travailler les parties, et qui sont donc disponibles en images :
ATTENTION : certains choix de lexique vont vous sembler bizarres!! J’illustre et crée les documents en fonction de ce qu’il me semble des basiques MAIS AUSSI en fonction des intérêts des enfants que j’accompagne. Ainsi, il ne faut pas imprimer les pages qui vous semblent non pertinentes (par exemple « le détendeur » ne sera utile qu’à un enfant qui fait de la plongée, « l’évent » et les « fanons » de la baleine ne font vraiment pas partie du lexique primordial dans la vie d’un individu)
Vous pouvez cliquer sur la liste ci-dessus afin d’imprimer le document et cocher le vocabulaire acquis ou non de l’enfant.
L’arbre
le tronc, le feuillage
L’arrosage
le tuyau, le robinet
L’oiseau
le bec, les ailes, les pattes, la queue
L’ordinateur
la souris, le clavier, l’écran, la tour, la touche espace, la touche entrée
La boîte à compter
les cases, la fente
La bouteille
le bouchon, l’étiquette
La chaussure
la semelle, le scratch, le lacet
La lessive
le bidon, le bouchon
La main
les ongles, les doigts, le poignet
La marmite
les poignées, le couvercle
La montre
le bracelet, le cadran, le fermoir, les aiguilles
La plante
la terre, la tige, la feuille, la fleur
La tondeuse
le guidon, le bac (de récupération), les roues
La voiture
la portière, les phares, les roues, le pare-brise, le coffre, les poignées
Le batteur électrique
les fouets, la prise, le bouton, le fil/câble
Le bureau
le tiroir, le placard, la planche, les poignées
Le couteau
le manche, la lame
Le crayon
la mine, la gomme
Le dentifrice
le tube, le bouchon
Le feutre
le bouchon, la mine
Le jeu de société
le dé, les cartes, le plateau, le pion
Le lit
l’oreiller, le matelas, le sommier, la couette
Le manteau
la capuche, les boutons, la poche
Le pantalon
les poches, la braguette, le bouton
Le pied
les ongles, le talon, la cheville
Le porte-monnaie
les pièces, les billets, la carte
Le pull
les manches, le col
Le sac à dos
la poche, les bretelles, la fermeture éclair, la pression
Le stylo
l’encre, la mine, le capuchon,
Le vélo
les roues, le guidon, les pédales, la selle
Les toilettes
la lunette, la chasse d’eau/ le réservoir
D’autres suivront régulièrement en fonction de la vitesse d’apprentissage de mes enfants en suivi … Si vous avez des besoins, contactez-moi, je pourrai rajouter des items.
Les étiquettes des mots écrits sont disponibles en script et en cursif.
Ci-dessous, exemple de mise en forme chez une famille. Tout est équipé de scratch de façon à prévenir un éventuel effet d’apprentissage du type « la souris se pose en haut à gauche, la tour en haut à droite, etc … »
Ecrire / coller le nom des parties (24 pages), illustration ARASAAC et non de moi, ce qui permet de généraliser le support :
Relier les parties d’items aux items (10 pages) :
Si vous avez des remarques, vous pouvez me contacter !